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Star Trek : Ontarhia
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15 avril 2006

Episode 7 : En perdition.

Episode 7 : En perdition.



-Nous avançons toujours. Chico trouve nous où est ce qui nous emmène.
-Oui mon capitaine.
-Orlus essaie de trouver un moyen de reprendre le contrôle.
-Mon capitaine nous sommes toujours dans l’hyper espace. Le vaisseau choisit une direction aléatoire toutes les 30 secondes. Impossible de trouver la destination, répondit Chico.
-Mon capitaine, cria Orlus.
-Que se passe t-il ?
-Regardez sur l’écran, la salle où se trouvait le chasseur de Lifty et Fouif.

La caméra montra la pièce où ce trouva une chose organique en forme de sphère. La chose était marron et il y avait plusieurs pics dont plusieurs étaient enfoncés dans le sol et les murs.

-Qu’est ce que c’est, demanda le capitaine.
-Ca ressemble à un virus organique, fit Katelina.
-Nous allons déloger cet invité envahissant, dit le capitaine.

A ces paroles, toutes les portes du vaisseau se verrouillèrent. Les lumières se réduisirent au maximum.

-Il commence à m’énerver sérieusement celui là.
-Mon capitaine ?
-Oui Orlus.
-J’ai une idée, la seule façon de reprendre le contrôle du vaisseau est de le réinitialiser. Puis pendant que nous avons le contrôle, ouvrir le sas d’embarquement pour éjecter cette chose dans l’espace.
-Mais pour réinitialiser le vaisseau, il nous faut les commandes.
-Justement, nous allons les reprendre de force en envoyant sur le réseau un virus informatique.
-Mais où vas-tu le trouver, fit Katelina, nous n’avons pas le contrôle des ordinateurs.
-Tu te trompes, j’ai mon PC portable qui lui n’ai pas connecté au réseau.
-Ah voilà, enfin je commence à aimer ce plan. Vas y, balance lui tout ce que tu as.
-Euh, j’ai un problème mon capitaine. J’ai oublié de vous dire que le PC en question se trouve dans mes compartiments.
-Et nous n’avons plus accès aux portes, continua le capitaine.
-Y a-t-il un moyen de déverrouiller les portes manuellement, mon capitaine, demanda Katelina.
-Je craints que non.

La situation était problématique. Tous étaient en train de chercher comment résoudre ce problème. La plupart n’était pas conçu pour résoudre un problème de ce niveau. Et il n’y avait pas dans cette pièce le spécialiste des situations désespérées.

-En plus, fit Katelina, il nous a coupé la ventilation. Il fait une chaleur tropicale maintenant.
-Oh ! Katelina ! Tu es un génie ! Enfin une génie ! s’exclama Orlus.
-La ventilation, continua le capitaine. Mais elle n’est pas très large. Il ne faut pas être imposant pour y entrer.
-Moi je passerais facilement, répondit Katelina.
-Tu crois pouvoir y arriver ?
-Oui mon capitaine. Il faut juste me dire le chemin.
-Erf nous n’avons pas les plans.
-Il suffit que Orlus me dirige.
-Mais comment ?
-Je lui décrirais ce que je vois à travers les grilles.
-Okay ça marche mais fait attention à toi.
-Oui mon capitaine.

Orlus porta Katelina  sur ses épaules. Le capitaine donna à Katelina un tournevis. Cette dernière dévissa les vis une par une puis retira la grille. Elle entra dans les conduits. Avant de partir, elle se retourna et vit le capitaine inquiet. Elle leva son pouce et s’enfonça dans les conduits. Il y avait peu d’espace. Katelina avança doucement. Elle arriva à une intersection.
-Orlus, il y a une intersection, cria telle.
Orlus était debout sur une chaise et avait mis sa tête devant l’emplacement de la grille.
- A gauche, répondit-il en criant.
-Il n’y a pas de gauche, simplement un chemin devant et un sur la droite. Ca commence déjà bien pensa Katelina.
-Continu jusque la prochaine intersection et prend le chemin qui va sur la gauche.
-Okay.
Katelina continua son chemin. Mais une difficulté arriva. Le chemin continuait mais au dessus d’elle. Katelina plaqua son dos contre la paroi puis ses genoux sur celle d’en face. Elle posa ses mains devant elle. Puis ramena ses genoux au niveau de ses bras. Elle se redressa, posa ses mais plus hauts puis ramena ses genoux. Elle renouvelait  l’effort jusqu’à  atteindre une sortie horizontale. Une fois arrivée à une intersection, elle se remit en position horizontale et continua son avancée.
Elle arriva enfin à l’intersection. Elle prit sur la gauche et continua son périple. Elle continua et vit une grille. Elle s’arrêta et regarda à travers. 
-Orlus, cria t-elle.
-Oui.
-Une grille, je regarde.
-Okay.
-Je vois un escalier.
-Continu tout droit. Ma chambre est après le ventilateur.
-Okay, je continu.
Katelina continua sa traversée. Au bout de quelques mètres d’efforts, elle trouva le ventilateur à sa droite. Le chemin faisait un angle droit, il continuait sur la gauche. Katelina arriva enfin à une grille. Elle regarda et vit les compartiments d’Orlus.
-Orlus j’ai trouvé, cria t-elle de nouveau.
Mais sans réponse.
-Orlus j’y suis, hurla Katelina.
-Prends ... PC dans ...moire … face de la porte.
Katelina n’avait pas tout compris mais elle avait compris le principal, trouver le PC dans une armoire en face de la porte. Elle voulu dévisser la grille mais s’aperçut que les têtes des vis étaient de l’autre coté. Elle plaqua son dos contre la paroi, ramena les genoux au ventre, puis d’un coup sec, elle défonça la grille avec les pieds. Elle arriva enfin dans la chambre d’Orlus. Elle chercha l’armoire puis le pc. Elle trouva une sacoche, elle l’ouvra et vit le PC à l’intérieur. Bingo. Elle réalisa qu’elle n’était jamais venue dans la chambre d’Orlus. Elle tourna la tête et vit sur les écrans photos que des photographies de grands vaisseaux comme l’Entreprise. Ce n’est pas le moment se dit elle. Elle mit la sacoche en bandoulière.
Puis remonta dans les conduits.  A peine entrée dans les conduits, le ventilateur se mit en route mais en mode extracteur. Katelina fut alors aspirée. Elle se retenu à l’entrée de la grille. Elle se cramponna. Le contour de la bouche d’aération commençait à lui ouvrir les mains mais elle tenait bon. Sa vie en dépendait.

Orlus attendait inquiet près de la bouche d’aération. Tout le monde derrière lui l’était aussi. Non seulement pour la vie de Katelina mais aussi pour leur propre sort. Orlus sentit ses cheveux vibrer. Il descendit et chercha quelque chose. Tout le monde sur le pont le regarda.
-Que fais tu, demanda le capitaine.
Orlus ne répondit, trop concentré dans sa tâche. Puis il trouva enfin son bonheur, une feuille de papier. C’était très rare de pouvoir en avoir une avec l’omniprésence de l’informatique. Puis il remonta sur la chaise, devant l’inquiétude de l’audimat. Il plaça la feuille dans le conduit et vit qu’elle était attirée dans la direction de Katelina.
-Le ventilateur, cria t-il.
-Qu’est ce qu’il y a, demanda le capitaine.
-Il s’est remis en route.
Tout le monde ne voyait pas où Orlus voulait en venir.
-En mode extracteur, rajouta t-il.
Le capitaine sentit son sang se glaçait. Les compartiments d’Orlus étant devant le ventilateur, la chose voulait l’aspirer. Elle avait découvert ce qui était en train de ce manigancé.

La sacoche se balançait dans tous les cotés. Elle claqua contre toutes les parois. Katelina  sentait la paroi entrer dans ses mains. Elle avait très peur. Même si elle savait que l’espace était dangereux et que cette tache était aussi dangereuse, elle avait peur de mourir. La sacoche lui faisait de plus en plus mal à l’épaule. Il faut qu’elle tienne, se di-elle. Il ne faut pas lâcher. Mais la douleur commençait à devenir de plus en plus forte. Ses mains saignaient de façon inquiétante et son épaule commençait à lui faire de plus en plus de mal. Mais hélas la main du coté de l’épaule douloureuse, lâcha prise. Katelina sentit son heure arrivée. La sacoche commençait à glisser le long de son corps puis partit violement se faire exploser dans les pales du ventilateur. La deuxième main allait à son tour céder. Katelina n’avait plus la force. Elle  regarda sa main ensanglantée. Les larmes commencèrent à couler sur ses joues. Elle savait que c’était la fin. Sa fin. Elle pensait ne pas avoir peur de la mort, mais elle s’était trompée. Elle avait peur de perdre la vie. Ira t-elle au Paradie se demanda t-elle. Elle allait bientôt le savoir. La douleur de sa main devenait insupportable. Elle était prête. Rubis ouvra la main et lâcha prise. Dans l’action, Rubis avait fermé les yeux pour ne pas assister à sa mort. Mais elle ne se sentit pas inspirée. Elle ouvra les yeux et s’aperçût quelle était toujours devant la bouche d’aération. Elle n’avait pas bougé d’un centimètre. Elle retourna la tête et vit le ventilateur à l’arrêt. En moins d’une seconde, elle se précipita vers la sortie et chuta dans la chambre d’Orlus puis s’effondra en larme.

-Mais qu’est ce qui se passe, se demanda Manwell coincé dans l’infirmerie. Manwell essaya de les contacter avec la radio murale de l’infirmerie mais personne ne répondait.
-Pour la centième fois, peux-tu arrêter d’harceler la radio, elle ne marche plus ! supplia le docteur.
-Je ne tiens plus.
-Je m’en suis rendu compte.
-Ca m’inquiète. Je veux savoir ce qu’il se passe. Ma Fouif et Lifty sont sous respiration artificiel et le pont ne répond plus. Je sens qu’il se passe quelque chose de grave.
-Mais ne nous pouvons rien fait.
-C’est bien ça qui m’énerve.

-Katelina, cria Orlus. Mais sans réponse.
Tout le monde était inquiet. Que s’était il passée ? Katelina était elle encore en vie.

Katelina était allongée sur le sol. Elle ne bougeait plus. Elle était pétrifiée. Elle venait de frôler la mort. Elle sentait les mains la bruler. Puis elle réalisa qu’elle avait échoué. Elle avait perdu le PC d’Orlus et à cause d’elle, le moyen de virer cette chose dehors. Comment pouvait-il reprendre le contrôle sans le PC ? Elle se redressa et se mit debout. Elle tourna dans la pièce pour essayer de trouver une solution. Il y en avait une. Lifty en trouvait toujours une. Donc il devait en rester une. Comment faisait il se demanda t-elle. Il se pose des questions. Elle reprit le problème depuis le début. Pour tenter de reprendre le contrôle du vaisseau, il nous faut  réinitialiser. Mais comment réinitialiser sans pouvoir avoir accès  au programme qui le permettra ? La commande manuelle. Elle monta dans le conduit, et passa devant le ventilateur à toute vitesse. Puis elle vit la grille qui donna vers l’escalier. Le contact se trouvait à coté de l’infirmerie. Et pour y accéder, c’était exactement cette grille. Enfin, la chance lui souriait. Elle défonça la grille avec ses pieds, et s’échappa du conduit. Une fois à l’extérieur elle passa devant l’infirmerie et se précipita vers le fameux contact.

-Katelina fit Manwell.
-Pardon ?
-Je viens de voir Katelina passer à toute vitesse.
-Comment ça ?
-Là dans le couloir, elle venait de l’escalier et elle est partie sur la droite.
Manwell s’approcha de la petite fenêtre qui était sur la porte.
-Je ne vois rien, se dit-il. Mais que va-t-elle faire à droite. Les portes sont fermées et il n’y plus que la salle d’embarcation.
-Et le contact d’extinction manuel, répondit le docteur.
-Comment ?
-Le vaisseau ne répond plus, donc ils ont du perdre le contrôle.  Donc ils vont redémarrer le vaisseau, comme quand on envoie une onde nucléaire.
-Mais s’ils font ça, ils vont couper la respiration artificielle ?
-En plus on est en hyperespace, si elle coupe, nous pouvons atterrir en plein milieu d’une étoile sans oublier la décélération brutale.
-Comment les contacter ?
-Nous ne sommes pas loin du pond de commandement.
-Oui, et ?
-Manwell attrape le couteau et dévisse la grille d’aération.
Manwell prit une chose qui ressembla à un couteau et dévissa la grille.
-Demande leurs ceux qu’ils font.
Manwell cria dans les conduits.

-J’entends quelqu’un, fit Orlus.
-Katelina ? demanda le capitaine.
-Non on dirait la voix de Manwell.
-Qu’est ce qu’il dit ?
-Je ne suis pas sur, je n’entends pas très bien. Il me semblerait qu’il dit «  Ne coupez pas l’alimentation »
-Mais nous n’avons pas le contrôle comment veut il qu’on la coupe.
-Bein, justement, il nous dit de ne pas la couper.
-Mais on ne peut pas. La commande se trouve dans le couloir de l’infirmerie justement.
-Il dit qu’il a vu Katelina se dirigeait vers la commande.
Tout le monde était soulagé d’entendre enfin qu’une personne avait vu Katelina, ça prouvait qu’elle était vivante.
-Mais pourquoi se dirigerait-elle vers la commande. Le pc est dans ma chambre.
-Il y a un truc qui n’a pas du marchait, donc elle se rend vers la commande pour redémarrer le vaisseau. Tenait vous prêt, il va y avoir une grande décélération. Orlus, prépare-toi à reprendre le contrôle avant cette chose.
-Mais mon capitaine, fit Chico, on ne sait pas où est ce qu’on va atterrir. Ca tombe on va être juste devant une étoile ou même à l’intérieur.
-Que tous les croyants prient pour les non croyants.
A ces paroles, Chico resta bouche bé. Mais il comprenait le capitaine. C’était la seule solution.

-Manwell, descends de là et prends  deux  ballons. Nous allons prendre le relais.
Le docteur plaça les ballons dans les bouches des deux explorateurs.
-Accroche-toi Manwell, l’arrêt va être violent.

Katelina souleva les grilles du sol, et s’allongea devant le trou. Avec une main elle attrapa la poignée. Puis avec l’autre elle tourna un contact. Puis une alarme résonna dans tout le vaisseau. Chaque personne à l’intérieur de ce dernier s’accrocha à tous ce qu’ils pouvaient. Tous s’apprêtaient à sortir de l’hyperespace de façon violente.  Katelina prit une grande bouffé d’air, s’accrocha au grille, et tira la poignée.

Une énorme secousse fit trembler le vaisseau. Les murs tremblèrent, la coque vibrait en criant. Les lumières moururent pour laisser place au noir le plus sombre. Rubis se mit à compter : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8…

Dans la salle du pond de commande, tout le monde resta cramponnait. Le capitaine, lui comptait à voix haute : … 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16.
-Maintenant Orlus !
A la fin de la phrase, la lumière réapparut, les écrans se rallumèrent ainsi que la ventilation.
-Orlus s’empressa d’entrez une dizaine de code. Il ouvra une vingtaine de programme.
Les écrans montraient l’espace infini. Aucune planète ni d’étoile était détecté.
-Bonjour Monsieur fit une voix.
-Bonjour Estopia et comptant de te revoir, répondit le capitaine.
-Moi de même. Mais je n’ai pas accès à tous les programmes et toutes les commandes. J’ai fermé les ports par lesquels il s’était infiltré. Mais bizarrement, il n’a pas essayé de les débloquer.
-Qu’est ce qui n’est pas en notre contrôle ?
-Les portes, monsieur.
-Il veut nous contenir. Mais pourquoi ?
-En tout cas je ne détecte pas de planète ni d’étoile dans un rayon de 10 000 milliard de kilomètres.
-Où voulait-il nous emmener. Ca n’a aucun sens. Sa planète d’origine était juste à coté.

Katelina était allongée sur le sol. Elle se leva et prit la direction de l’escalier.

-Monsieur.
-Oui.
-Il accède en ce moment au contrôle des portes. Ainsi que celles du sas d’embarquement.
-Accrochez vous ! fit le capitaine.
-Attention danger ouverture du SAS d’embarcation et de toutes les portes !

-De quoi ?  fit Manwell.
-Accroche toi au lit, ils sont accrocher au sol ! cria le docteur.

Katelina se retourna, le SAS d’embarquement se trouva juste derrière elle. Elle courra en direction de l’escalier. Elle sauta mais sentit un souffle qui l’emporta. Les portes s’étaient ouvertes. Elle glissa le long des grilles mais elle réussit à s’accrocher au bord de l’emplacement du contact. Elle vit derrière elle cette chose sphérique. La chose rentra ses pics d’un coup sec et disparue dans l’espace.

-Reprise du contrôle du vaisseau, annonça une voix par l’interphone. Fermeture des portes extérieures.

-Mais que se passe t-il, se demanda Manwell. Il lâcha le lit, et Fouif qu’il tenait. Il l’a regarda et la vie bouger. Puis elle ouvra les yeux.
-Pouvez-vous me lâcher Doc ? demanda Lifty.
-Euh oui, répondit le docteur gêné.

-J’ai réparé les programmes endommagé par la réinitialisation sauvage Monsieur.
-Très bien Estopia.
Katelina entra sur le pond. Elle avait des bandes autour des mains puis quelques éraflures recouvertes d’un pansement transparent. Tout le monde l’applaudir à son arrivée.
-Je suis content de te revoir, fit le capitaine.
-Moi aussi. Mon capitaine, je reviens de l’infirmerie, Fouif et Lifty se sont réveillés.
-Merci, Katelina. Tu peux allez te reposer, il n’y a plus rien d’urgent ici.
-Merci mon capitaine.

Katelina sortit et croisa Lifty qui marcha d’un pas décidé.
 
-Capitaine.
-Déjà debout ?
-Je n’ai fait que dormir pendant des heures donc je ne suis pas fatigué. Katelina m’a expliqué ce qu’il s’était passé et ça n’a aucun sens.
-Oui, nous le savons.
-Ah moins que.
-Ah moins que quoi.
-Le vaisseau s’est transformé en un virus. Il prit le contrôle du vaisseau et il nous amena dans un trou perdu.
-Oui c’est à peu prêt ça.
-Pourquoi ne nous a-t-il pas tués ?
-En nous projetant dans une étoile ?
-Oui.
-Nous ne savons pas.
-Chaque vaisseau de l’alliance possède un émetteur.  Lorsque celui-ci n’émet plus ou qu’il n’est plus à porté, la Terre et les vulcains reçoivent un message d’alerte qui indique une disparition de vaisseau.
-Oui et ?
-Il ne voulait pas qu’on émette. Il voulait nous faire taire. C’est pour cela, par un moyen que je ne peux expliquer, il a mit Fouif et moi hors service, car nous étions les seuls à savoir ceux qu’ils étaient.
-Mais cela n’a aucun sens, pourquoi voudrait il qu’on ne parle.
-Je ne sais pas. Euh… je crois savoir. Quand Fouif et moi, nous nous sommes échappés, il y avait des milliers de soldats prêts à faire la guerre.
-Mais la guerre à qui ? Il n’y avait rien dans le système.
-Pas dans le notre. Mais il y avait la colonie des vulcains à quelques systèmes.
-Tu penses qu’ils allaient l’attaquer ?
-La colonie est très jeune. Elle a été mise en fonction pour pouvoir étendre la couverture des émetteurs.
-Tu essaies de dire que nous avons été mis sur la touche.
-Je le craints.
-Chico ramène nous dans une zone de couverture. Estopia met moi en relation dès que tu le peux avec la Terre. Nous devons les prévenir.
-Oui Monsieur.

-Ca va la tête ? demanda Manwell.
-Oui ça va, un peu la tête qui tourne mais ça va, répondit Fouif.
-J’ai eu peur de te perdre une nouvelle fois.
-Tu n’as pas réussi la première fois… et ne croit pas qu’on se débarrasse de moi aussi facilement.
Les deux se regardèrent dans les yeux. Ils se tenaient la main. Le docteur arriva derrière eux en toussant.
-Excusez-moi, fit-il. Fouif tu es libre, tu peux partir.
-Vous êtes sur doc ? demanda Manwell.
Il hocha la tête en guise d’accord et sortit de l’infirmerie.
-Tu es prête, demanda Manwell.
Fouif se leva et descendit du lit, puis le couple se dirigea vers leur compartiment.



« Il n’y a pas d’issue possible. Toute résistance ne pourrait que nous ralentir. Vous n’êtes que des êtres inférieurs. Abaissez vous devant notre supériorité. La mort est votre châtiment pour être venue nous envahir. »


-Qu’est ce que nous entendons ?
-Une émission radio Monsieur.
-D’où provient elle ?
-Elle résonne dans l’espace, mais une très forte concentration d’onde  est localisé à l’emplacement de la colonie vulcaine.
-Ca fait deux heures que nous sommes sur la voie du chemin. Combien de temps nous reste t-il ?
-Nous sommes à la moitié, répondit Chico.
-Quatre heures allé, quatre heures retour. Est-il possible qu’une bataille se termine en huit heures ?
-Monsieur, je capte un message SOS Vulcain.
-Allez-y.

« Un phénomène physique est apparue depuis peu. Il est de très grandes ampleurs. Notre colonie est entrée en collision avec un astre de très grande taille. Nous demandons aux vaisseaux les plus proches de venir nous aider à évacuer la colonie. Attendez … Mais qu’est ce que c’est ? … »

-Fin du message Monsieur.
Le capitaine s’assit sur son fauteuil et regarda Lifty.
-Un astre ?
-Je crois, monsieur que l’alliance va entrer en guerre.
-Mais en aura-t-elle les moyens.
-Avec les sauvages, le Sous-Monde, et maintenant ce nouveau front, nos chances de réussites dans cette bataille sont très mince. Mais nous avons peut être un avantage.
-Ah bon ?
-Le nombre.
-Nous en avons découvert qu’un seul, mais si cet astre n’est qu’un vaisseau, j’espère qu’il soit l’unique.


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