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Star Trek : Ontarhia
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20 juillet 2006

Episode n°12 : L'éxode

Episode 12 : L’Exode II



    Le vaisseau ST Raider était face aux croiseurs. Chico essayait par tous ses moyens d’échapper aux chasseurs.
-Bouclier 50%.
-Oui, oui, je sais Estopia, fit Chico.
-Crois-tu pouvoir passer entre les croiseurs ? Demanda Katelina inquiète.
-Je ne sais pas, il y en a tellement.
-Bouclier 40%.
Tout le monde regardait la jauge du bouclier descendre sur les écrans. Chico était concentré sur les écrans de contrôle. Il jonglait avec les commandes du vaisseau, les boutons de modulation de l’inertie et les écrans de contrôle. Chico tremblait. Sur son front, on pouvait y voir des gouttes de transpirations glisser. Il n’avait jamais eu affaire à une flotte aussi grande. Le soldat regardait les écrans sous la haute surveillance d’un officier armée. Puis il regarda Chico se démener avec les commandes.
-Nous allons tous mourir, dit-il.
Katelina se retourna et le fixa avec mépris.
-Ne t’occupe pas de lui Chico. Tu es notre meilleur pilote.
-Alors vous avez un faible niveau, répondit le soldat.
Katelina prit une arme et la posa sur le casque du soldat.
-Tu dis encore un mot et là c’est certain, tu vas mourir. Elle se retourna et regarda Chico lutter à maintenir le vaisseau en état. Vas-y Chico, nous croyons en toi.
Le seul problème, était que Chico lui-même doutait de ses capacités. C’était la première fois qu’il devait affronter autant de vaisseaux. Certes, Estopia l’aidait en balayant le plus de chasseurs qu’elle pouvait. Pitt, Drack, et Elmit en faisaient de même. Mais il y en avait partout. Et ils en arrivaient toujours, toujours plus.
-Bouclier à 30%.
En moins d’une seconde, le soldat désarma l’officier. Katelina se retourna, mais trop tard, le soldat l’assomma avec la crosse de l’arme. Manwell resta à l’arrière. Le soldat se dirigea vers Chico et le força à quitter le poste de pilotage. Une alarme retentit.
-Ca ne sert à rien, fit une voix. Je ne vous laisserais pas les commandes.
Le soldat regarda les écrans.
-Si tu ne me laisses pas prendre le contrôle, on va tous y rester. Et je n’ai pas fait des années lumières pour mourir ici.
-Monsieur est demandé sur le pond de commandement de toute urgence. A tous les officiers armés, dirigez-vous vers le poste de commandement.
-Tu ne fais qu’empirer la situation, fit le soldat. Je suis le seul capable.
Des officiers armés entrèrent sur le pond de commandement. Le capitaine arriva également. Il prit une arme des mains d’un officier et la pointa sur le coup du soldat.
-Lâche ça tout de suite, fit-il.
Lifty arriva sur le pond.
-Que se passe-t-il ? demanda-il.
-On va mourir, répondit le soldat.
-Je t’ai donné un ordre, insista le capitaine.
Lifty aida Katelina à se relever.
-Alors tirez ! Fit le soldat.
-Si vous ne m’en donnez pas le choix.
-Arrêtez ! Cria Lifty. Il prit une respiration. Il a raison, il peut nous aider. Il l’a déjà fait.
-Chico est notre meilleur pilote, affirma Katelina.
-Mais vous ne voyez donc rien ? C’est un super soldat créé par Ares.
Tout le monde le regarda. Chico qui luttait avec les commandes essayait de regardait ce qui se passait derrière son dos.
-Voyons ce qu’il a dans le ventre. Je ne peux rien faire contre cette armada, dit Chico.
Le capitaine fronça les sourcils, il n’aimait pas cette option, laisser son vaisseau dans les mains d’un étranger. Il baissa son arme et laissa le soldat prendre le contrôle du vaisseau.
-C’est partie, fit ce dernier.


Fouif retourna dans ses compartiments. En tant que diplomate, elle avait accès aux logements les plus prestigieux. Elle alla dans la salle de bain se rafraîchir le vissage. Elle prit une vague d’eau et l’éclata sur son visage. Elle se ressuya et s’allongea sur son lit, levant les yeux au plafond en pensant à Manwell. Comment vas-tu se demanda-t-elle 
Un drone se figea en face de la fenêtre de la chambre. Il ne bougeait pas. Il resta figé. On aurait pu croire qu’il attendait quelque chose, des ordres peut-être. Puis il s’activa. Un laser dessina un cercle sur la vitre. Un bras muni d’une ventouse prit la pièce de verre. Le drone entra dans la chambre. Fouif ne se douta de rien. Elle resta immergé dans ses pensées. Le drone se mit devant le lit.
-Bonjour Fouif, fit-il.
Fouif fit un bon et se releva.
-Ca ne sert à rien d’essayer de t’enfuir ou de prévenir la sécurité, tu seras déjà morte quand ils arriveront.
Fouif regardait autour d’elle pour voir si elle pouvait attraper un objet pour se défendre.
-Ne cherche pas, fit le drone.
-Que me voulez-vous ?
-Tu es une diplomate, tu devrais t’en douter ?
-J’ai passé l’age des devinettes !
-Ton insolence de perdra. Mais ce n’est pas de ta faute, tu traînes de trop avec lui.
-Que me voulez-vous ? Qui êtes-vous ?
-Ce que nous sommes importe peu. Nous voulons réaliser un marché avec vous. Vous avez pris le dernier spécimen qui est encore en vie. Nous voulons le récupérer !
-Je ne comprends pas, vous voulez Lifty ?
-hum… Je suis content d’apprendre qu’il soit encore de ce monde. Nous voulons le super soldat.
-Et en échange, qu’ai-je à gagner ? Fouif redoutait la réponse. Elle s’attendait à ce qu’il réponde « votre vie », mais elle fut surprise. Le drone répondit « Orlus ». Elle resta figé. Elle pensait que c’était le Sous Monde qui l’avait délivré mais en faite, il fut pris en otage. Mais par qui ?
-Qui êtes-vous ?
-Je vous l’ai dit, ce que nous sommes importe peu. Chargez vous de retrouver ce soldat et emmenez le sur Tri-Ack.


Le vaisseau fit face aux croiseurs. Les tirs venaient de tous les cotés. Les chasseurs poursuivaient le ST Raider. Les croiseurs lâchèrent des mines radioactives. Si une de ses mines explosent aux abords du ST Raider, celui-ci serait plongé dans une coupure de l’ensemble du dispositif électronique. Le soldat slalomait. Tous le regardèrent. Il était concentré, prévoyait le moindre laser, la trajectoire des mines. Il arrivait toujours à les éviter, comme s’il pouvait prévoir ce qu’il allait se passer. Il avait un don de l’intuition qui dépassait la frontière de la voyance. Il voyait ce qu’il se passait avec plusieurs secondes d’avance. Alors que tout le monde se cramponnait et regardait les écrans de contrôle, le soldat passa à travers les tirs des croiseurs. Chico qui se tenait derrière lui, restait bouche bé.  Il n’avait vu aucun pilote réussir un tel défit. Le capitaine fut émerveillé par son talent tout en le gardant sous la vue de son arme. Apres de longues minutes à travers ce champ de la mort, le ST Raider se retrouva dans l’espace vierge.
-Où va-t-on ? Se précipita de demander le soldat.
-La Terre, répondit le capitaine.
-La Terre, répéta Lifty. Qui a t-il sur Terre qui puisse nous demander de nous y rendre ?
-Fouif, répondit Manwell.
-Fouif, que fait-elle sur Terre ? Se demanda Lifty.
-Chico reprend les commandes, ordonna le capitaine. Lifty et… le capitaine regarda le soldat ; et vous, venez dans mon bureau.


La Terre était considérée comme un temple. Les océans coloraient cette belle planète. Les immenses forets ajoutaient du vert. Quelques déserts étaient présents, ceci rajoutait des taches orange. Un mélange de couleur  qui propulsait la Terre en une œuvre d’art naturelle.  Pour l’Homme, s’était un lieu Saint. Pour les repentis et autres, elle pouvait constituer l’enfer. L’Homme avait réussi un très grand objectif : créer à son tour. Au début, l’homme s’amusait à créer des vaccins. Puis voyant cette aubaine, il créa des virus, pour pouvoir vendre les vaccins. Mais un jour, il n’y eu pas de vaccin. Et l’homme ne pouvait plus se reproduire, comme il le faisait par le passé. Il créa alors des centres. Ces centres devaient permettre à réaliser la continuité et la survie de l’être humain. Une grande campagne de don commença. Chaque être humain donna des ovules ou des spermatozoïdes. Les centres s’occupaient d’enlever le virus par des procédés chimiques. Chaque futur parent, pouvait choisir le deuxième parent. Par la suite, le gouvernement, interdisait  les personnes célèbres de divulguer certaines informations. Le but, était d’éviter la surconsommation des semences de ces personnes. Le procédé eut un grand succès, mais hélas, l’opération était très coûteuse. De plus, les êtres humains devenaient de moins en moins performants. De nouvelles maladies arrivèrent s’ajoutant à la pandémie. Il fallait trouver une solution.
Et elle fut trouvée par un certain Yvan Youchtyckoftch. Il ne savait pas encore, que sa trouvaille allait sauver l’humanité. Il arriva à déterminer les composants chimiques réalisés pour la création des ovules et des spermatozoïdes. De plus, il arriva à recréer un milieu favorable à cette création. Par la suite, alors même qu’il venait de trouver créer la, il perdit la sienne. Il fut tué pour avoir réussi à accomplir le travail de Dieu. Le gouvernement qui finançait le projet depuis des années, dénonça le pouvoir des religions, qui selon lui, était à la base de cet assassina. Certains se révoltèrent des ambitions du gouvernement. Ils dénonçaient la culture de l’homme. Et que cela dépassait les pouvoir que Dieu nous ait confié. Mais l’homme, étant assoiffé de pouvoir, oublia son histoire et se consacra à son futur, à sa survie. Les religieux et opposants du programme furent arrêtés. Certains levèrent une rébellion,   ils s’enfuirent de la Terre, sans vaccins. Très vite, leur capacité mentale s’effondrait. De plus, leur pratique de reproduction, étant redevenu naturel, donnait vie à des êtres à la limite de l’être humain. Mais, ils arrivèrent à créer une communauté malgré les fléaux qui s’abattaient sur eux. Ils prièrent leur Dieu qu’ils appelaient l’Esprit. Pour eux, un esprit au dessus de toutes lois physiques était à l’origine de la création. Alors même que dans le passé, cette communauté de religieux passait son temps à se détruire, aujourd’hui ils étaient réunis, dans un seul objectif : se faire pardonner aux yeux de leur Dieu pour tous les atrocités de l’Homme. Ils lutèrent, firent  des attentats, et puis la guerre.
Mais la Terre ne s’arrêta pas à cette simple découverte. Dans ses villes, plusieurs usines construisaient une société formaté, hiérarchisé dans le but d’une existence dominatrice de l’Homme. Des classes furent créées, du simple ouvrier, aux savants. D’autres produisaient des machines de guerres les plus sophistiquées les une des autres. La guerre entre les deux communautés éclata. La Terre avait l’aide de l’alliance et elle venait de s’équiper d’une nouvelle arme : un mélange d’homme et de robot. La symbiose permettait de créer un homme avec la force d’une machine et la capacité humaine d’un être vivant. Des milliers commencèrent à sortir des nouvelles usines du centre Ares. Une nouvelle bataille allait être mené.


Des hommes arrivèrent dans la chambre de Fouif. Profitant de cette incursion,  Fouif décrocha un coup de pied au drone qui s’écrasa sur le mur. Les hommes restèrent bouche bé devant la scène.
-Que se passe t-il, demanda Fouif.
-Madame, fit un homme, vous êtes attendu au parlement.
-Qui a-t-il ?
-Il s’agit de la plus haute importance.
-Bien sur, j’arrive. Ouvrez une enquête sur cette chose, et tenez moi au courant de son avancement.
-Oui madame.
-Fouif se jeta dans la salle de bain, se regarda dans le miroir et suivit les hommes.


Le bureau du capitaine était très sobre, et sombre. Les trois personnes se regardèrent, d’un air méfient. Lifty se tapait les doits sur son ventre. Il attendait que quelqu’un prenne la parole, en l’occurrence, le capitaine. Mais ce dernier s’attardait sur un écran, incrusté sur son bureau. Les deux hommes savaient ce qu’ils allaient se passer. Les plus hauts dirigeants de la Terre sont morts à cause d’une attaque surprise des Sauvages. Enfin, c’est ce que le capitaine pensait. Mais Lifty savait très bien que cette attaque n’était pas le fruit du hasard. Même s’il a tué des hommes dans son passé, Lifty n’était pas un assassin. Il n’aimait pas cela.
-Que s’est-il passé, se demanda le capitaine.
A ces paroles, Lifty et le soldat se regardèrent. Alors que tout le monde se posait cette fameuse question, ils avaient l’unique réponse.
Le capitaine regarda les deux compères. Il les regarda avec un air de plus en plus inquiet.
-Que faisiez vous ici ?
-Pardon mon capitaine ? Fit Lifty.
-Oui, que faisiez vous sur cette planète, dans cette base ?
Les deux se regardèrent. Que fallait-il faire. Que fallait-il dire.
-Nous voulions dire à tout le monde la vérité ! Lâcha Lifty.
Le capitaine regarda le soldat.
-Sur eux, nous l’avions déjà.
-Non mon capitaine, sur nous.
-Comment ça sur nous ? Demanda le capitaine inquiet.
-Nous sommes allés sur Exhorta. Nous avons trouvé les administrateurs.
-Mais que faisais tu sur cette planète.
Lifty se retourna vers le soldat.
-Il m’a demandé de lui rendre un service, et j’ai accepté.
-Et c’était quoi ce service ?
-Trouvez un vaccin pour qu’ils puissent survivre.
Le capitaine resta figé. Il n’avait pas pensé à cette réponse.
-Mais je n’ai trouvé que des réponses.
-Sur le génocide, coupa le capitaine.
-Non. Sur notre civilisation.
Le capitaine le regarda perplexe.
-Il ne va pas nous croire, fit le soldat.
-Pourquoi ne nous croirait-il pas ?
-Il ne m’aime pas.
-Mais non, tu viens de nous sauver.
-Il faut partir, si un jour l’alliance le sait, ils vont nous tuer sans jugement.
-Mais non, ils ne vont pas le faire.
Le capitaine suivit d’un air inquiet la conversation.
-Ouvre les yeux. Regarde autour de toi. Ceci est un navire de l’alliance, ils sont tous des militaires aux ordres de l’alliance.
Lifty regarda autour de lui.
-Ceux sont mes amis.
-Ceux sont des militaires aux ordres de l’alliance.
-Hé ! Arrêtez ! fit le capitaine. Ne faite pas semblant de faire comme si je n’étais pas là.  C’est quoi de cette révélation ? Qu’avez-vous fait ?
Lifty prit un air sérieux.
-Tout ceci mon capitaine n’est qu’une image d’une société parfaite. Savez-vous pourquoi ils voulaient tuer les soldats ?
-Oui, ils pouvaient transmettre un virus.
-Et savez vous les actions de ce virus ?
-Arrêtez de tourner autour du pot.
-Ce virus ne pouvait se propager dans l’air. Il n’y avait aucun risque de contamination par l’air. Il s’est avéré qu’il est le résultat…
-Epargnez moi votre baratin auquel je n’y comprends jamais rien.
-Le virus détruisait la pandémie.
-Comment ça ? Demanda le Capitaine surpris de la réponse de Lifty.
-La pandémie n’est que leur création pour légitimer les centres.
-Qu’est ce que tu racontes ? Ce n’est pas possible, ces centres sont là pour notre survie! 
-Non, ils cultivent une société parfaite et la création des nouveaux soldats n’est que le début de leur projet.
-De quoi tu parles. Le capitaine s’assit sur son fauteuil. Il prit sa tête dans les mains. Quel projet ?
-Je ne suis pas certain. Quand nous avons eu accès à la base de donnée, nous avons téléchargé d’autres dossiers pour les analyser par la suite. Je viens de trouver le code de décryptage, et…
Lifty s’arrêta.
-Et ? demanda le capitaine.
-Les fichiers sont écris en langue universelle.
-C’est quoi cette langue ?
-Une langue très peu parler. Elle a été créé il y a plusieurs centaines années par la communauté scientifique.
-Et qu’y a-t-il de suspect ?
-C’est aussi cette langue qui est parlé par les moines d’Ontarhia
Le sang du capitaine se glaça.

Fouif entra dans le Forum de l’alliance. C’était le parlement de l’alliance. C’était un énorme bâtiment érigé dans le vieux centre de Delhi. C’était un dôme qui représentait la Terre et ses continents. A l’intérieur, se tenait les réunions des diplomates de l’alliance ainsi que les gouverneurs.  Sauf qu’aujourd’hui, il n’y avait pas de chancelier ni de conseillers. Des personnes s’avancèrent au milieu du dôme. Une personne prit la parole.
-Mes chers amis. Nous sommes réunis en session extraordinaire pour vos annoncer une triste nouvelle. Lors de l’assaut des sauvages sur la planète où séjournait le conseil, le chancelier et la plupart des conseillers ont été sauvagement assassinés.
Un brouhaha se fit entendre.
-Mes chers amis, nous ne devons pas céder à la panique. Nous devons réagir et au plus vite. Une armée va se lever demain et nous poursuivrons ses assassins.
Toute l’assemblée applaudit ces derniers mots. Seule Fouif avait l’air soucieuse.
-Je vais laisser la parole à l’officier supérieur.
-Mes chers amis, notre destin est en danger. Il faut absolument réagir dès aujourd’hui.  L’ordre de mission Galaxy ne sera plus de découvrir des nouvelles civilisations dans un but scientifique mais dans un but d’aide militaire pour détruire les menaces qui s’agrandissent autour de nous.
Les diplomates applaudirent le militaire. Fouif savait que ce jour allait changer l’avenir de l’alliance car jamais dans l’histoire du parlement, un militaire ne se fit applaudir. Elle les regardaient, tous convaincus qu’ils empruntèrent le bon chemin. Mais pour allez où se demanda Fouif.

Fouif se dirigea vers son vaisseau mais elle fut rattrapée par des officiers.
-Que se passe-t-il officier ?
-Madame, nous devons vous parler.
-C’est à propos de mon agression ?
-Non, il s’agit d’une autre affaire. Si vous voulez bien nous suivre. L’officier fit un signe avec son bras pour montrer la direction à Fouif. Cette dernière soupira et les suivit au poste.

Le capitaine était seul dans son bureau. Il réfléchit à tout ce qu’il avait entendu. Ce n’est pas possible répéta-t-il. Il se demande comment tout ceci avait-il pu avoir lieu. Que c’était-il passé pour que Lifty puisse sortir de telles paroles. Ca y était. Etait-il devenu un Coltat. Cette pensée provoquait du dégoût. Le capitaine se demandait comment avait-il pu avoir cette pensée. Mais au fond de soit, il savait très bien que c’était hélas la seule fin de Lifty. Il en était convaincu mais il était aussi convaincu que ça ne pouvait pas lui arriver maintenant.
Alors même que le capitaine se posait des milliers de questions sur une personne qu’il était sensé connaître, le soldat ne s’en posait guerre. Il était convié à rester dans une pièce, sans bouger. Il savait très bien que personne ne l’apprécié sur le navire. Soudain la porte s’ouvrit. C’était Lifty.
-Sort de là et vite. Il lui balança des armes.  Ceux sont des armes paralysantes.
L’air de satisfaction du soldat disparu pour laisser place à un air de déception.
-Que se passe-t-il ? Demanda le soldat. Ceux ne sont plus vos amis ?
Lifty le regarda avec un air de mépris. Puis répondit.
-Ils ne vont pas nous croire.
-Comment ça, vos amis ne vont pas vous croire.
-Disons que les évènements ne sont pas en notre faveur.
-Comment ça ?
Lifty lui montra son écran d’ordinateur portable.
-En effet, répondit le soldat.


Fouif entra dans une pièce, où il y avait plusieurs écrans alignés sur le mur. Un homme arriva vers elle.
-Vous êtes diplomate et ceci vous empêche d’être poursuivit. Mais ceci ne vous empêche pas de répondre à mes quelques questions.
L’homme lui fit signe de s’asseoir sur la chaise, à coté d’elle. Puis sur les écrans apparaissaient les portraits du soldat et de Lifty.
Fouif les regarda et soupira devant les questions à venir de l’enquêteur.

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