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Star Trek : Ontarhia
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19 mai 2006

Episode 11 : L'exode

Episode 11 : L’exode I.


    Le capitaine écoutait le conseiller suprême avec attention. Il décrivait les étapes de l’extermination des soldats. Ces derniers étaient contaminés par un virus qui pouvait nuire à l’espèce humaine. La solution de l’extermination était donc la seule envisagée et réalisable. Un petit groupe d’individu commencèrent à protester. Certains dirent que c’étaient tout de même des humains et que cette solution n’était qu’un génocide. C’est alors que le chancelier prit la parole.
-Les soldats ne sont que la création et la volonté de l’homme. Ce ne sont que des produits,  avec une conscience certes, mais sans la moindre comparaison avec l’homme. Leur durée de vie est 3 fois plus petite que celle des humains. Ils naissent véritablement qu’à 20 ans.
-Mais ça ne change rien Monsieur. Votre opération reste qu’un génocide, affirma un conseiller.
-Ceci n’est pas de notre ressort maintenant. Les sauvages les attaquent en ce moment même sur Exorta. Ils s’étaient repliés avec les administrateurs sur cette planète.
-Mais le génocide, c’est vous qui l’aviez commencé. La destruction de ses soldats, c’est vous qui l’aviez mené sans même informer le reste de l’alliance.
-L’armée de soldats appartenait à la Terre et non à l’alliance. Certes nous la soumettons aux ordres de l’alliance mais ceci était à nous. Et n’oublions pas que cette armée a sauvé beaucoup de régimes qui étaient en dangers sur vos planètes.
-Nous ne remettons pas en cause votre armée, chancelier. Mais nous remettons en  cause votre solution finale face à ce problème. N’y a-t-il pas un moyen de les guérir tous, sans passer par la destruction. De plus, comment allez-vous vous défendre face à cette nouvelle menace.
-Je vous remercie de l’attention que vous portez vis-à-vis de notre sécurité, mais sachez qu’en ce moment, des milliers de cyborgs sortent des usines.
-Les cyborgs… Pff… Ils ne sont pas fiables et faces à une décharge nucléaire, ils ne feront pas le poids, reprit le conseiller.
-Ils sont différents. Nous avons réussi notre projet de fusion.
Le capitaine resta pensif vis-à-vis de ses paroles. C’était exactement sur ce projet que travaillait Lifty. Sur la fusion d’un être humain avec un cyborg. En effet, si on accouple un cerveau humain à un cyborg, ce dernier était beaucoup moins fragile aux décharges nucléaires et avait un esprit de créativité beaucoup plus importante et résonnée.
-Comment ça, fit le conseiller.
-Oui, mes chers conseillers de toute l’alliance, sachez dorénavant que nous avons l’acquisition d’une armée beaucoup plus puissante que ce que vous aviez pu imaginer dans vos rêves.
L’assemblée resta bouche-bé devant cette annonce.

-C’est quoi ça, fit le soldat.
-Un chasseur, répondit Lifty.
-Ontarhia, demanda le solda.
-Oui. C’est exactement avec celui-ci que nous nous sommes enfuit d’Ontarhia. Mais je me demande bien ce qu’il fait ici.
-Ils l’ont peut être récupéré.
-Oui peut être.
Les cyborgs explosèrent la porte du sas et entrèrent dans la pièce. Le vaisseau se mit alors à tirer dans leur direction. Le soldat et Lifty sautèrent sur le coté pour ne pas être touché par les projectiles qui détruisirent l’ensemble des cyborgs.
-Wouhaouuuuuuu, fit le soldat. Qu’est ce que c’était ?
-Je ne sais pas, il a tiré tout seul.
-Vous n’avez rien fait.
-Non, à part sauter sur le coté pour ne pas être griller, c’est tout ce que j’ai fait.
-Il a faillit nous griller aussi.
-Je dirais plutôt qu’il nous a sauvés la vie. Sans lui, je crois que  nous étions morts.
-Je ne pense pas. J’aurais pu les détruire également.
-C’est pour ça que nous nous cachions dans cette pièce. Lifty sourit à la fin de sa phrase ce qui énervait le soldat.
Une sonnerie d’alarme se fit entendre. Nous sommes repérés, pensèrent-ils.
« Attention, ceci n’est pas un exercice. Veuillez vous diriger dans le calme vers les navettes situés au sous sol 5. Ceci n’est pas un exercice. »
-Ah non ce n’est pas nous, fit Lifty.
-Que se passe t-il, demanda le soldat.
-Oh… ça a marché. Ce sont eux.
-Qui ?
-Les sauvages, votre plan a marché.
Le soldat eut un air de satisfaction.

Toute l’assemblée commença à se diriger vers la sortie de la salle. Certains couraient dans tous les sens marchant sur d’autres conseillers. La panique régna sur toute la salle. Tout le monde se bousculait vers la sortie. Le capitaine fut bousculé dans tous les sens. Il cherchait la jeune conseillère mais impossible de la dissocier dans cette foule. Il n’en revenait pas. C’était la première fois qu’il voyait ça de ses propres yeux. Puis une voix vint transpercer le brouhaha.
« Attention, ceci n’est pas un exercice. L’ensemble du personnel ainsi que les conseillers sont invités à prendre les navettes situées dans le sous sol 5. Les soldats ou toutes personnes sachant utiliser un chasseur sont priés de rejoindre le colonel vulcain au post de commandement. Ceci n’est pas un exercice. »
La panique revint amplifiée après l’annonce. Que se passa t-il se demanda le capitaine. Il courra lui aussi, emporté par la foule. Les couloirs étaient rempli de personnes compressées les unes sur les autres. Tout le monde se battait pour sortir. Les soldats essayaient de faire régner l’ordre mais la foule l’emportait sur l’autorité. Les sirènes retentissaient alimentant la panique omniprésente. Les murs tremblaient à chaque départ de charge nucléaire. De la poussière s’échappait des murs rendant l’atmosphère irrespirable. Les soldats courraient dans tous les sens. Les cyborgs se tenaient au croisement de chaque boyau du complexe. Les tirs se densifièrent. Les sirènes hurlaient dans tous les couloirs. Le message se répéta de façon intermittente. Soudain un plafond d’un boyau s’effondra sur la foule. Des centaines de personnes furent écrasées sous les tonnes de gravats. Des cris résonnèrent dans le moindre espace du complexe. Une marée humaine surgit de l’effondrement. La foule était projetée vers les murs écrasant les personnes situées sur les flans. Le capitaine ne touchait même plus le sol. Il avançait au gré de la foule. La poussière envahit le moindre espace du boyau. Les gens pleurèrent tout en continuant à marcher, à lutter pour ne pas succomber.

Lifty et le soldat regardèrent la foule qui se dirigeait vers le sous sol 5. Soudain Lifty fut projetait sur le sol. Il fut prit de convulsions. Ses membres se raidirent. Du sang sortit de sa bouche. Ses yeux se remplirent d’un liquide rougeâtre. Le soldat accourut à ses cotés. Il le tenait, il le plaqua au sol. Il y mire toutes ses forces lutant même au-dessus de ses capacités pour le maintenir au sol. Il n’arrêtait pas de bouger dans tous les sens. Que se passait-il se demanda le soldat.

Le ST Raider s’était caché sur la planète. Les officiers essayèrent de le recouvrir de végétations. Certains regardèrent les décharges nucléaires qui s’élevèrent dans le ciel. Des chasseurs de l’alliance combattaient ceux des sauvages.
-Estopia, peux tu localiser le capitaine ?
-Non.
-Réalise un périmètre de sécurité. Prévient moi lorsqu’une personne le franchit.

Lifty le moine qui les avait aidés à s’échapper sur Ontarhia. Il se tenait là, devant lui. Autour de lui, il n’y avait que du blanc. La personne lui sourit. Lifty fronça les sourcils se demanda ce qu’il faisait ici. Puis le moine laissa la place à Orlus. Lifty le vit sur une chaise avec une dizaine de capteurs. Il avait la tête baissée, les bras, les jambes, le corps attachés par des sangles. Soudain il leva la tête, puis ses yeux. Il fixa Lifty, puis dit :
- Il n’y a pas d’issue possible. Toute résistance ne pourrait que nous ralentir. Vous n’êtes que des êtres inférieurs. Abaissez vous devant notre supériorité. La mort est votre châtiment pour être venue nous envahir. Nous arrivons, nous sommes proches. Puis il se mit à rire.

Le capitaine essaya de survivre dans la foule. Il vit un sas et se précipita dedans. Une fois à l’intérieur, il regarda les restes de cyborgs. Puis leva son regard sur le corps de Lifty allongé. Il y avait un soldat à ses cotés.
-Que se passe-t-il ? cria le capitaine.
Le soldat se leva et pointa son Moloch en direction du capitaine.
-Que voulez vous, fit-il.
-Je suis le capitaine Lucky et cette personne est mon ami. Le capitaine reconnut le soldat. C’était un membre de l’armée terrestre. Sauf que celle-ci devait se trouver sur Exorta. Le soldat baissa son arme. Le capitaine se précipita sur Lifty. Il le frappa légèrement sur son visage. Lifty ouvra les yeux. Mais ce n’est pas pour cela qu’il avait retrouvé la raison. Il marmonna « Ontarhia, Orlus, ils arrivent ».
-Qu’est ce que tu racontes ? Le capitaine le prit par son épaule et se dirigea vers la sortie.
-Où allez vous, demanda le soldat.
-Je le ramène chez lui, au vaisseau.
Le soldat rattrapa le capitaine.
-Est où est-il ?
-Il est basé dans la forêt.
-Et vous croyez pouvoir le transporter dans cette foule ? Le soldat arrache Lifty  au capitaine, et se redirigea vers le sas.
-Que faites vous, hurla le capitaine.
Les trois rentrèrent dans la salle ou se trouvait le vaisseau.
-Lâchez-le, ordonna le capitaine. Il sortit un pistolet semi automatique. Lâchez-le, répéta-t-il.
Le soldat posa Lifty à terre.
-Que faite vous, demanda le capitaine.
Nous n’avons aucune chance dans la foule. Il tourna sa tête vers le vaisseau. C’est notre seule issue.
Le capitaine leva les yeux et vit le vaisseau au milieu de la pièce. C’était exactement ce vaisseau qui avait prit contrôle du ST Raider.
-Vous êtes fou, dit le capitaine.
Le soldat prit Lifty et se dirigea vers l’arrière du vaisseau. La porte s’ouvra automatiquement. Il le posa dans un coin du vaisseau puis se dirigea vers les commandes. Le soldat se mit devant l’entré du vaisseau. Il le détestait. Il savait que cette chose n’était pas un simple vaisseau. Il vit le soldat aux commandes. Il entra et se dirigea vers lui.
-Qui êtes-vous ? Demanda la capitaine.
-Ce que je suis à très peu d’importance actuellement. Savez-vous piloter ce vaisseau.
-Non, et personne ne le peut.
-Ah oui, fit le soldat. Où se trouve votre vaisseau, demanda le soldat.
-Dans la forêt, à une trentaine de kilomètres d’ici, vers le sud.
Les lumières du vaisseau s’allumèrent. La porte se referma. Il pivota, explosa le mur devant lui, ainsi que la foule par la même occasion. Le capitaine regarda la scène. Il vit des corps ou plutôt ce qu’ils en restaient. La foule s’arrêta, paniquée. Elle regarda le vaisseau. Puis celui-ci explosa le plafond. Des tonnes de gravats vinrent s’abattre sur la foule. Le capitaine regarda impuissant.
-Mais que se passe-t-il, cria-t-il. Ceux sont des conseillers.
-Je n’en sais rien, répondit le soldat. Il était en train d’appuyer sur tous les boutons. Deux bâtons sortaient du sol. C’était avec ceci que Lifty avait su diriger le vaisseau lors de leur fuite. Même si le soldat s’énervait sur les deux commandes. Il était lui aussi impuissant devant la scène d’horreur qui se produisait devant lui. A travers la poussière, on pouvait maintenant distinguer les ayons du soleil.  Le vaisseau avança dans la fumée et s’échappa du complexe.
Les deux protagonistes virent les navettes d’évacuations dans le ciel, se dirigeants vers l’espace. Il y avait aussi la navette du chancelier. Autour d’eux, il y avait des milliers de chasseurs de sauvages ainsi que ceux de l’alliance. Le vaisseau vacillait entre les tirs des différents camps. Des déchargent nucléaires traversèrent le ciel. Les cannons au sol crachèrent de petits ogives nucléaires vers les chasseurs sauvages. Des charges sauvages vinrent frapper le sol. Une décharge frappa le vaisseau du chancelier.  Celui-ci explosa. Le capitaine eut son sang se glacer. Le soldat regarda la scène. Son bourreau venait de disparaître. Lifty se reprit connaissance et se dirigea vers l’avant du vaisseau. Il vit les débris du vaisseau du chancelier s’écraser sur le sol.  Il resta figé. Ses yeux regardèrent les chasseurs se lançant des décharges d’énergies. Tout ceci était à cause d’eux. Ils les avaient amenés ici. Le capitaine se retourna et le vit.
-Comment vas-tu ?
-Ca va bien, j’ai un peu mal à la tête, mais ça peut aller. Que se passe t-il ?
-La guerre, fit le capitaine.
-Mais où sommes-nous ? Est-ce le vaisseau…
Le soldat lui coupa la parole.
-Oui c’est bien celui-là. Et nous arrivons à votre vaisseau.

-Katelina, il y a un vaisseau en approche.
-Se dirige-t-il vers nous.
-Oui. C’est exactement le vaisseau que Fouif et Lifty avaient emprunté lors de leur évasion.
-Feu.
Le ST raider cracha ses projectiles sur le chasseur.

-Il nous tire dessus, hurla Lifty.
-Oui, j’ai vu, fit le capitaine.

-Je détecte trois hommes dans le vaisseau, dont le capitaine et Lifty.
Chaque membre du vaisseau avait reçu une puce injecté dans le corps. Celle-ci permettait de les localiser à distance.
-Arrêtez le feu. Pitt, Drack, et Elmit, restaient verrouillés sur lui.
-Okay.
Le vaisseau se posa juste à coté du vaisseau ST Raider. La porte s’ouvra. Le capitaine se précipita dehors. Le capitaine courut dans son vaisseau et rejoignit Katelina sur le pont.
-Est que tout le monde va bien, demanda-t-il.
-Oui mon capitaine.
Le capitaine souffla d’un air de soulagement.

Le soldat regarda le ST Raider à travers l’écran du chasseur. Il se retourna et vit Lifty avançait doucement vers la sortie. Il se dirigea vers lui. Il le prit par son épaule et l’aida à descendre du vaisseau.
-Merci, fit Lifty.
-Qu’avez-vous eu, demanda le soldat.
-Je ne sais pas. C’était étrange. J’ai vu un prêtre puis Orlus me disant qu’ils allaient arriver.
-Qui ?
-Je ne sais pas. C’est confus.
Une sonnerie se fit entendre. Elle provenait du chasseur. Le bip retentissait de plus en plus vite. Les deux acolytes se regardèrent et comprirent se qu’ils se passaient. Lifty essaya de courir, accroché à l’épaule du soldat. Ils entrèrent dans le ST Raider en criant « Ca va exploser ».
-Monsieur, fit Estopia.
-Oui.
-Lifty et le soldat sont montés à bord.
-Envoyez le doc.
-Ils crient « ça va exploser ».
-Comment ça ? Chico, éloigne nous de ce vaisseau le plus vite possible.
-Où va-t-on ? Dans le ciel, c’est l’enfer et dans l’espace ce sont les croiseurs sauvages.
Lifty et le soldat étaient arrivés sur le pont. Le médecin courait derrière-eux.
-Sur Terre ! Il faut aller sur Terre, cria Lifty.
-Que se passe-t-il ? demanda le capitaine.
-J’ai eu une vision. Ou plutôt le vaisseau est entré en contact avec moi et il me l’a dit. Ontarhia est en approche de la Terre.
-Comment ça ?
-C’est compliqué.
-Et que fait-il dans mon vaisseau celui-là.
-Ca aussi c’est compliqué.
-Mon capitaine où je vais. Cette chose va exploser, fit Chico.
-Okay, Okay, allons-y. Mais lui, il reste sur haute surveillance. Je ne veux pas qu’on le quitte du regard. Officier, surveillez-le. La capitaine regarda le soldat puis se dirigea vers son bureau. Lifty l’imita.

Fouif regarda les graphiques sur les écrans. Ca faisait plusieurs jours qu’Orlus était là, devant elle, entouré de toutes ses machines, et il avait su résister. On pouvait voir qu’il luttait pour ne rien divulguer. Mais jusque quand pouvait-il tenir. Jusqu’à la mort, se demanda Fouif. Et quel secret pouvait être plus important que sa propre vie. Alors que Fouif était dans ses réflexions, le mur derrière Orlus explosa. La vitre qui les séparait, explosa sous l’onde de choc. Elle fut projetée au sol. Le policier qui analysait fut coupé par les éclats de verre. En quelques secondes son visage était recouvert de sang. Une fumée envahit les deux pièces. Des robots en forme d’araignées entrèrent dans la salle où Orlus était détenu. Ils le détachèrent de la chaise. Orlus  s’écroula sur le sol. Le policier était allongé sur le sol. Autour de lui, une marre de sang se formait. Il essayait, avec ses mains, de faire pression sur son visage pour empêcher son sang de couler. Fouif se réveilla et vit la scène. En voyant l’officier allongé sur le sol ensanglanté, elle se mit à hurler. Elle criait à l’aide. Elle regardait les petits rebots détruire les ordinateurs ainsi que leurs mémoires internes. Les imprimés des graphiques furent brulés. Les policiers arrivèrent dans la salle où se situaient Fouif et le policier. Ils se précipitèrent sur leur collègue. Fouif s’échappa par la porte entre ouverte. Les robots avaient entouraient Orlus avec la soie, le tout créant un cocon.  Les policiers ouvraient le feu sur les robots. Mais les balles ne faisaient que ricocher sur leur squelette métallique. Les robots s’enfuirent avec Orlus. Les policiers continuaient à les poursuivre. Mais leur course s’arrêta devant une bouche d’aération. Fouif tremblait dans le couloir. Même avec la présence des policiers autour d’elle, Fouif ne se sentait plus en sécurité.
Les policiers l’interrogèrent sur ce qui s’était passé. Fouit était maintenant convaincu, Orlus appartenait bien au Sous-Monde.

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