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Star Trek : Ontarhia

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22 juillet 2006

Soldat n 845I-Z

Soldat n 845I-Z

Nom de mission : Soldat n 845I-Z 
Age :27 ans Vieillisment accéléré - 3 ans.
Poid :100 kg.
Taille : 210 cm .
Numéro d'identification :
n 845I-Z.
Rang :
Vaisseau : ST Raider.
Mission :

Commentaires :

Il est le seul survivant de la solution B. Il contient le virus. Activement recherché.

Cette fiche n'exciste pas. Ne pas mentionner.

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20 juillet 2006

Episode n°12 : L'éxode

Episode 12 : L’Exode II



    Le vaisseau ST Raider était face aux croiseurs. Chico essayait par tous ses moyens d’échapper aux chasseurs.
-Bouclier 50%.
-Oui, oui, je sais Estopia, fit Chico.
-Crois-tu pouvoir passer entre les croiseurs ? Demanda Katelina inquiète.
-Je ne sais pas, il y en a tellement.
-Bouclier 40%.
Tout le monde regardait la jauge du bouclier descendre sur les écrans. Chico était concentré sur les écrans de contrôle. Il jonglait avec les commandes du vaisseau, les boutons de modulation de l’inertie et les écrans de contrôle. Chico tremblait. Sur son front, on pouvait y voir des gouttes de transpirations glisser. Il n’avait jamais eu affaire à une flotte aussi grande. Le soldat regardait les écrans sous la haute surveillance d’un officier armée. Puis il regarda Chico se démener avec les commandes.
-Nous allons tous mourir, dit-il.
Katelina se retourna et le fixa avec mépris.
-Ne t’occupe pas de lui Chico. Tu es notre meilleur pilote.
-Alors vous avez un faible niveau, répondit le soldat.
Katelina prit une arme et la posa sur le casque du soldat.
-Tu dis encore un mot et là c’est certain, tu vas mourir. Elle se retourna et regarda Chico lutter à maintenir le vaisseau en état. Vas-y Chico, nous croyons en toi.
Le seul problème, était que Chico lui-même doutait de ses capacités. C’était la première fois qu’il devait affronter autant de vaisseaux. Certes, Estopia l’aidait en balayant le plus de chasseurs qu’elle pouvait. Pitt, Drack, et Elmit en faisaient de même. Mais il y en avait partout. Et ils en arrivaient toujours, toujours plus.
-Bouclier à 30%.
En moins d’une seconde, le soldat désarma l’officier. Katelina se retourna, mais trop tard, le soldat l’assomma avec la crosse de l’arme. Manwell resta à l’arrière. Le soldat se dirigea vers Chico et le força à quitter le poste de pilotage. Une alarme retentit.
-Ca ne sert à rien, fit une voix. Je ne vous laisserais pas les commandes.
Le soldat regarda les écrans.
-Si tu ne me laisses pas prendre le contrôle, on va tous y rester. Et je n’ai pas fait des années lumières pour mourir ici.
-Monsieur est demandé sur le pond de commandement de toute urgence. A tous les officiers armés, dirigez-vous vers le poste de commandement.
-Tu ne fais qu’empirer la situation, fit le soldat. Je suis le seul capable.
Des officiers armés entrèrent sur le pond de commandement. Le capitaine arriva également. Il prit une arme des mains d’un officier et la pointa sur le coup du soldat.
-Lâche ça tout de suite, fit-il.
Lifty arriva sur le pond.
-Que se passe-t-il ? demanda-il.
-On va mourir, répondit le soldat.
-Je t’ai donné un ordre, insista le capitaine.
Lifty aida Katelina à se relever.
-Alors tirez ! Fit le soldat.
-Si vous ne m’en donnez pas le choix.
-Arrêtez ! Cria Lifty. Il prit une respiration. Il a raison, il peut nous aider. Il l’a déjà fait.
-Chico est notre meilleur pilote, affirma Katelina.
-Mais vous ne voyez donc rien ? C’est un super soldat créé par Ares.
Tout le monde le regarda. Chico qui luttait avec les commandes essayait de regardait ce qui se passait derrière son dos.
-Voyons ce qu’il a dans le ventre. Je ne peux rien faire contre cette armada, dit Chico.
Le capitaine fronça les sourcils, il n’aimait pas cette option, laisser son vaisseau dans les mains d’un étranger. Il baissa son arme et laissa le soldat prendre le contrôle du vaisseau.
-C’est partie, fit ce dernier.


Fouif retourna dans ses compartiments. En tant que diplomate, elle avait accès aux logements les plus prestigieux. Elle alla dans la salle de bain se rafraîchir le vissage. Elle prit une vague d’eau et l’éclata sur son visage. Elle se ressuya et s’allongea sur son lit, levant les yeux au plafond en pensant à Manwell. Comment vas-tu se demanda-t-elle 
Un drone se figea en face de la fenêtre de la chambre. Il ne bougeait pas. Il resta figé. On aurait pu croire qu’il attendait quelque chose, des ordres peut-être. Puis il s’activa. Un laser dessina un cercle sur la vitre. Un bras muni d’une ventouse prit la pièce de verre. Le drone entra dans la chambre. Fouif ne se douta de rien. Elle resta immergé dans ses pensées. Le drone se mit devant le lit.
-Bonjour Fouif, fit-il.
Fouif fit un bon et se releva.
-Ca ne sert à rien d’essayer de t’enfuir ou de prévenir la sécurité, tu seras déjà morte quand ils arriveront.
Fouif regardait autour d’elle pour voir si elle pouvait attraper un objet pour se défendre.
-Ne cherche pas, fit le drone.
-Que me voulez-vous ?
-Tu es une diplomate, tu devrais t’en douter ?
-J’ai passé l’age des devinettes !
-Ton insolence de perdra. Mais ce n’est pas de ta faute, tu traînes de trop avec lui.
-Que me voulez-vous ? Qui êtes-vous ?
-Ce que nous sommes importe peu. Nous voulons réaliser un marché avec vous. Vous avez pris le dernier spécimen qui est encore en vie. Nous voulons le récupérer !
-Je ne comprends pas, vous voulez Lifty ?
-hum… Je suis content d’apprendre qu’il soit encore de ce monde. Nous voulons le super soldat.
-Et en échange, qu’ai-je à gagner ? Fouif redoutait la réponse. Elle s’attendait à ce qu’il réponde « votre vie », mais elle fut surprise. Le drone répondit « Orlus ». Elle resta figé. Elle pensait que c’était le Sous Monde qui l’avait délivré mais en faite, il fut pris en otage. Mais par qui ?
-Qui êtes-vous ?
-Je vous l’ai dit, ce que nous sommes importe peu. Chargez vous de retrouver ce soldat et emmenez le sur Tri-Ack.


Le vaisseau fit face aux croiseurs. Les tirs venaient de tous les cotés. Les chasseurs poursuivaient le ST Raider. Les croiseurs lâchèrent des mines radioactives. Si une de ses mines explosent aux abords du ST Raider, celui-ci serait plongé dans une coupure de l’ensemble du dispositif électronique. Le soldat slalomait. Tous le regardèrent. Il était concentré, prévoyait le moindre laser, la trajectoire des mines. Il arrivait toujours à les éviter, comme s’il pouvait prévoir ce qu’il allait se passer. Il avait un don de l’intuition qui dépassait la frontière de la voyance. Il voyait ce qu’il se passait avec plusieurs secondes d’avance. Alors que tout le monde se cramponnait et regardait les écrans de contrôle, le soldat passa à travers les tirs des croiseurs. Chico qui se tenait derrière lui, restait bouche bé.  Il n’avait vu aucun pilote réussir un tel défit. Le capitaine fut émerveillé par son talent tout en le gardant sous la vue de son arme. Apres de longues minutes à travers ce champ de la mort, le ST Raider se retrouva dans l’espace vierge.
-Où va-t-on ? Se précipita de demander le soldat.
-La Terre, répondit le capitaine.
-La Terre, répéta Lifty. Qui a t-il sur Terre qui puisse nous demander de nous y rendre ?
-Fouif, répondit Manwell.
-Fouif, que fait-elle sur Terre ? Se demanda Lifty.
-Chico reprend les commandes, ordonna le capitaine. Lifty et… le capitaine regarda le soldat ; et vous, venez dans mon bureau.


La Terre était considérée comme un temple. Les océans coloraient cette belle planète. Les immenses forets ajoutaient du vert. Quelques déserts étaient présents, ceci rajoutait des taches orange. Un mélange de couleur  qui propulsait la Terre en une œuvre d’art naturelle.  Pour l’Homme, s’était un lieu Saint. Pour les repentis et autres, elle pouvait constituer l’enfer. L’Homme avait réussi un très grand objectif : créer à son tour. Au début, l’homme s’amusait à créer des vaccins. Puis voyant cette aubaine, il créa des virus, pour pouvoir vendre les vaccins. Mais un jour, il n’y eu pas de vaccin. Et l’homme ne pouvait plus se reproduire, comme il le faisait par le passé. Il créa alors des centres. Ces centres devaient permettre à réaliser la continuité et la survie de l’être humain. Une grande campagne de don commença. Chaque être humain donna des ovules ou des spermatozoïdes. Les centres s’occupaient d’enlever le virus par des procédés chimiques. Chaque futur parent, pouvait choisir le deuxième parent. Par la suite, le gouvernement, interdisait  les personnes célèbres de divulguer certaines informations. Le but, était d’éviter la surconsommation des semences de ces personnes. Le procédé eut un grand succès, mais hélas, l’opération était très coûteuse. De plus, les êtres humains devenaient de moins en moins performants. De nouvelles maladies arrivèrent s’ajoutant à la pandémie. Il fallait trouver une solution.
Et elle fut trouvée par un certain Yvan Youchtyckoftch. Il ne savait pas encore, que sa trouvaille allait sauver l’humanité. Il arriva à déterminer les composants chimiques réalisés pour la création des ovules et des spermatozoïdes. De plus, il arriva à recréer un milieu favorable à cette création. Par la suite, alors même qu’il venait de trouver créer la, il perdit la sienne. Il fut tué pour avoir réussi à accomplir le travail de Dieu. Le gouvernement qui finançait le projet depuis des années, dénonça le pouvoir des religions, qui selon lui, était à la base de cet assassina. Certains se révoltèrent des ambitions du gouvernement. Ils dénonçaient la culture de l’homme. Et que cela dépassait les pouvoir que Dieu nous ait confié. Mais l’homme, étant assoiffé de pouvoir, oublia son histoire et se consacra à son futur, à sa survie. Les religieux et opposants du programme furent arrêtés. Certains levèrent une rébellion,   ils s’enfuirent de la Terre, sans vaccins. Très vite, leur capacité mentale s’effondrait. De plus, leur pratique de reproduction, étant redevenu naturel, donnait vie à des êtres à la limite de l’être humain. Mais, ils arrivèrent à créer une communauté malgré les fléaux qui s’abattaient sur eux. Ils prièrent leur Dieu qu’ils appelaient l’Esprit. Pour eux, un esprit au dessus de toutes lois physiques était à l’origine de la création. Alors même que dans le passé, cette communauté de religieux passait son temps à se détruire, aujourd’hui ils étaient réunis, dans un seul objectif : se faire pardonner aux yeux de leur Dieu pour tous les atrocités de l’Homme. Ils lutèrent, firent  des attentats, et puis la guerre.
Mais la Terre ne s’arrêta pas à cette simple découverte. Dans ses villes, plusieurs usines construisaient une société formaté, hiérarchisé dans le but d’une existence dominatrice de l’Homme. Des classes furent créées, du simple ouvrier, aux savants. D’autres produisaient des machines de guerres les plus sophistiquées les une des autres. La guerre entre les deux communautés éclata. La Terre avait l’aide de l’alliance et elle venait de s’équiper d’une nouvelle arme : un mélange d’homme et de robot. La symbiose permettait de créer un homme avec la force d’une machine et la capacité humaine d’un être vivant. Des milliers commencèrent à sortir des nouvelles usines du centre Ares. Une nouvelle bataille allait être mené.


Des hommes arrivèrent dans la chambre de Fouif. Profitant de cette incursion,  Fouif décrocha un coup de pied au drone qui s’écrasa sur le mur. Les hommes restèrent bouche bé devant la scène.
-Que se passe t-il, demanda Fouif.
-Madame, fit un homme, vous êtes attendu au parlement.
-Qui a-t-il ?
-Il s’agit de la plus haute importance.
-Bien sur, j’arrive. Ouvrez une enquête sur cette chose, et tenez moi au courant de son avancement.
-Oui madame.
-Fouif se jeta dans la salle de bain, se regarda dans le miroir et suivit les hommes.


Le bureau du capitaine était très sobre, et sombre. Les trois personnes se regardèrent, d’un air méfient. Lifty se tapait les doits sur son ventre. Il attendait que quelqu’un prenne la parole, en l’occurrence, le capitaine. Mais ce dernier s’attardait sur un écran, incrusté sur son bureau. Les deux hommes savaient ce qu’ils allaient se passer. Les plus hauts dirigeants de la Terre sont morts à cause d’une attaque surprise des Sauvages. Enfin, c’est ce que le capitaine pensait. Mais Lifty savait très bien que cette attaque n’était pas le fruit du hasard. Même s’il a tué des hommes dans son passé, Lifty n’était pas un assassin. Il n’aimait pas cela.
-Que s’est-il passé, se demanda le capitaine.
A ces paroles, Lifty et le soldat se regardèrent. Alors que tout le monde se posait cette fameuse question, ils avaient l’unique réponse.
Le capitaine regarda les deux compères. Il les regarda avec un air de plus en plus inquiet.
-Que faisiez vous ici ?
-Pardon mon capitaine ? Fit Lifty.
-Oui, que faisiez vous sur cette planète, dans cette base ?
Les deux se regardèrent. Que fallait-il faire. Que fallait-il dire.
-Nous voulions dire à tout le monde la vérité ! Lâcha Lifty.
Le capitaine regarda le soldat.
-Sur eux, nous l’avions déjà.
-Non mon capitaine, sur nous.
-Comment ça sur nous ? Demanda le capitaine inquiet.
-Nous sommes allés sur Exhorta. Nous avons trouvé les administrateurs.
-Mais que faisais tu sur cette planète.
Lifty se retourna vers le soldat.
-Il m’a demandé de lui rendre un service, et j’ai accepté.
-Et c’était quoi ce service ?
-Trouvez un vaccin pour qu’ils puissent survivre.
Le capitaine resta figé. Il n’avait pas pensé à cette réponse.
-Mais je n’ai trouvé que des réponses.
-Sur le génocide, coupa le capitaine.
-Non. Sur notre civilisation.
Le capitaine le regarda perplexe.
-Il ne va pas nous croire, fit le soldat.
-Pourquoi ne nous croirait-il pas ?
-Il ne m’aime pas.
-Mais non, tu viens de nous sauver.
-Il faut partir, si un jour l’alliance le sait, ils vont nous tuer sans jugement.
-Mais non, ils ne vont pas le faire.
Le capitaine suivit d’un air inquiet la conversation.
-Ouvre les yeux. Regarde autour de toi. Ceci est un navire de l’alliance, ils sont tous des militaires aux ordres de l’alliance.
Lifty regarda autour de lui.
-Ceux sont mes amis.
-Ceux sont des militaires aux ordres de l’alliance.
-Hé ! Arrêtez ! fit le capitaine. Ne faite pas semblant de faire comme si je n’étais pas là.  C’est quoi de cette révélation ? Qu’avez-vous fait ?
Lifty prit un air sérieux.
-Tout ceci mon capitaine n’est qu’une image d’une société parfaite. Savez-vous pourquoi ils voulaient tuer les soldats ?
-Oui, ils pouvaient transmettre un virus.
-Et savez vous les actions de ce virus ?
-Arrêtez de tourner autour du pot.
-Ce virus ne pouvait se propager dans l’air. Il n’y avait aucun risque de contamination par l’air. Il s’est avéré qu’il est le résultat…
-Epargnez moi votre baratin auquel je n’y comprends jamais rien.
-Le virus détruisait la pandémie.
-Comment ça ? Demanda le Capitaine surpris de la réponse de Lifty.
-La pandémie n’est que leur création pour légitimer les centres.
-Qu’est ce que tu racontes ? Ce n’est pas possible, ces centres sont là pour notre survie! 
-Non, ils cultivent une société parfaite et la création des nouveaux soldats n’est que le début de leur projet.
-De quoi tu parles. Le capitaine s’assit sur son fauteuil. Il prit sa tête dans les mains. Quel projet ?
-Je ne suis pas certain. Quand nous avons eu accès à la base de donnée, nous avons téléchargé d’autres dossiers pour les analyser par la suite. Je viens de trouver le code de décryptage, et…
Lifty s’arrêta.
-Et ? demanda le capitaine.
-Les fichiers sont écris en langue universelle.
-C’est quoi cette langue ?
-Une langue très peu parler. Elle a été créé il y a plusieurs centaines années par la communauté scientifique.
-Et qu’y a-t-il de suspect ?
-C’est aussi cette langue qui est parlé par les moines d’Ontarhia
Le sang du capitaine se glaça.

Fouif entra dans le Forum de l’alliance. C’était le parlement de l’alliance. C’était un énorme bâtiment érigé dans le vieux centre de Delhi. C’était un dôme qui représentait la Terre et ses continents. A l’intérieur, se tenait les réunions des diplomates de l’alliance ainsi que les gouverneurs.  Sauf qu’aujourd’hui, il n’y avait pas de chancelier ni de conseillers. Des personnes s’avancèrent au milieu du dôme. Une personne prit la parole.
-Mes chers amis. Nous sommes réunis en session extraordinaire pour vos annoncer une triste nouvelle. Lors de l’assaut des sauvages sur la planète où séjournait le conseil, le chancelier et la plupart des conseillers ont été sauvagement assassinés.
Un brouhaha se fit entendre.
-Mes chers amis, nous ne devons pas céder à la panique. Nous devons réagir et au plus vite. Une armée va se lever demain et nous poursuivrons ses assassins.
Toute l’assemblée applaudit ces derniers mots. Seule Fouif avait l’air soucieuse.
-Je vais laisser la parole à l’officier supérieur.
-Mes chers amis, notre destin est en danger. Il faut absolument réagir dès aujourd’hui.  L’ordre de mission Galaxy ne sera plus de découvrir des nouvelles civilisations dans un but scientifique mais dans un but d’aide militaire pour détruire les menaces qui s’agrandissent autour de nous.
Les diplomates applaudirent le militaire. Fouif savait que ce jour allait changer l’avenir de l’alliance car jamais dans l’histoire du parlement, un militaire ne se fit applaudir. Elle les regardaient, tous convaincus qu’ils empruntèrent le bon chemin. Mais pour allez où se demanda Fouif.

Fouif se dirigea vers son vaisseau mais elle fut rattrapée par des officiers.
-Que se passe-t-il officier ?
-Madame, nous devons vous parler.
-C’est à propos de mon agression ?
-Non, il s’agit d’une autre affaire. Si vous voulez bien nous suivre. L’officier fit un signe avec son bras pour montrer la direction à Fouif. Cette dernière soupira et les suivit au poste.

Le capitaine était seul dans son bureau. Il réfléchit à tout ce qu’il avait entendu. Ce n’est pas possible répéta-t-il. Il se demande comment tout ceci avait-il pu avoir lieu. Que c’était-il passé pour que Lifty puisse sortir de telles paroles. Ca y était. Etait-il devenu un Coltat. Cette pensée provoquait du dégoût. Le capitaine se demandait comment avait-il pu avoir cette pensée. Mais au fond de soit, il savait très bien que c’était hélas la seule fin de Lifty. Il en était convaincu mais il était aussi convaincu que ça ne pouvait pas lui arriver maintenant.
Alors même que le capitaine se posait des milliers de questions sur une personne qu’il était sensé connaître, le soldat ne s’en posait guerre. Il était convié à rester dans une pièce, sans bouger. Il savait très bien que personne ne l’apprécié sur le navire. Soudain la porte s’ouvrit. C’était Lifty.
-Sort de là et vite. Il lui balança des armes.  Ceux sont des armes paralysantes.
L’air de satisfaction du soldat disparu pour laisser place à un air de déception.
-Que se passe-t-il ? Demanda le soldat. Ceux ne sont plus vos amis ?
Lifty le regarda avec un air de mépris. Puis répondit.
-Ils ne vont pas nous croire.
-Comment ça, vos amis ne vont pas vous croire.
-Disons que les évènements ne sont pas en notre faveur.
-Comment ça ?
Lifty lui montra son écran d’ordinateur portable.
-En effet, répondit le soldat.


Fouif entra dans une pièce, où il y avait plusieurs écrans alignés sur le mur. Un homme arriva vers elle.
-Vous êtes diplomate et ceci vous empêche d’être poursuivit. Mais ceci ne vous empêche pas de répondre à mes quelques questions.
L’homme lui fit signe de s’asseoir sur la chaise, à coté d’elle. Puis sur les écrans apparaissaient les portraits du soldat et de Lifty.
Fouif les regarda et soupira devant les questions à venir de l’enquêteur.

21 mai 2006

Droit d'auteur

L'ensemble de l'oeuvre d'Ontarhia est soumis aux droits d'auteurs français. Interdiction de recopier même partiellement l'ouvre publiée sur le blog.
Star Trek est sous droits de CBS Studios Inc.

19 mai 2006

Episode 11 : L'exode

Episode 11 : L’exode I.


    Le capitaine écoutait le conseiller suprême avec attention. Il décrivait les étapes de l’extermination des soldats. Ces derniers étaient contaminés par un virus qui pouvait nuire à l’espèce humaine. La solution de l’extermination était donc la seule envisagée et réalisable. Un petit groupe d’individu commencèrent à protester. Certains dirent que c’étaient tout de même des humains et que cette solution n’était qu’un génocide. C’est alors que le chancelier prit la parole.
-Les soldats ne sont que la création et la volonté de l’homme. Ce ne sont que des produits,  avec une conscience certes, mais sans la moindre comparaison avec l’homme. Leur durée de vie est 3 fois plus petite que celle des humains. Ils naissent véritablement qu’à 20 ans.
-Mais ça ne change rien Monsieur. Votre opération reste qu’un génocide, affirma un conseiller.
-Ceci n’est pas de notre ressort maintenant. Les sauvages les attaquent en ce moment même sur Exorta. Ils s’étaient repliés avec les administrateurs sur cette planète.
-Mais le génocide, c’est vous qui l’aviez commencé. La destruction de ses soldats, c’est vous qui l’aviez mené sans même informer le reste de l’alliance.
-L’armée de soldats appartenait à la Terre et non à l’alliance. Certes nous la soumettons aux ordres de l’alliance mais ceci était à nous. Et n’oublions pas que cette armée a sauvé beaucoup de régimes qui étaient en dangers sur vos planètes.
-Nous ne remettons pas en cause votre armée, chancelier. Mais nous remettons en  cause votre solution finale face à ce problème. N’y a-t-il pas un moyen de les guérir tous, sans passer par la destruction. De plus, comment allez-vous vous défendre face à cette nouvelle menace.
-Je vous remercie de l’attention que vous portez vis-à-vis de notre sécurité, mais sachez qu’en ce moment, des milliers de cyborgs sortent des usines.
-Les cyborgs… Pff… Ils ne sont pas fiables et faces à une décharge nucléaire, ils ne feront pas le poids, reprit le conseiller.
-Ils sont différents. Nous avons réussi notre projet de fusion.
Le capitaine resta pensif vis-à-vis de ses paroles. C’était exactement sur ce projet que travaillait Lifty. Sur la fusion d’un être humain avec un cyborg. En effet, si on accouple un cerveau humain à un cyborg, ce dernier était beaucoup moins fragile aux décharges nucléaires et avait un esprit de créativité beaucoup plus importante et résonnée.
-Comment ça, fit le conseiller.
-Oui, mes chers conseillers de toute l’alliance, sachez dorénavant que nous avons l’acquisition d’une armée beaucoup plus puissante que ce que vous aviez pu imaginer dans vos rêves.
L’assemblée resta bouche-bé devant cette annonce.

-C’est quoi ça, fit le soldat.
-Un chasseur, répondit Lifty.
-Ontarhia, demanda le solda.
-Oui. C’est exactement avec celui-ci que nous nous sommes enfuit d’Ontarhia. Mais je me demande bien ce qu’il fait ici.
-Ils l’ont peut être récupéré.
-Oui peut être.
Les cyborgs explosèrent la porte du sas et entrèrent dans la pièce. Le vaisseau se mit alors à tirer dans leur direction. Le soldat et Lifty sautèrent sur le coté pour ne pas être touché par les projectiles qui détruisirent l’ensemble des cyborgs.
-Wouhaouuuuuuu, fit le soldat. Qu’est ce que c’était ?
-Je ne sais pas, il a tiré tout seul.
-Vous n’avez rien fait.
-Non, à part sauter sur le coté pour ne pas être griller, c’est tout ce que j’ai fait.
-Il a faillit nous griller aussi.
-Je dirais plutôt qu’il nous a sauvés la vie. Sans lui, je crois que  nous étions morts.
-Je ne pense pas. J’aurais pu les détruire également.
-C’est pour ça que nous nous cachions dans cette pièce. Lifty sourit à la fin de sa phrase ce qui énervait le soldat.
Une sonnerie d’alarme se fit entendre. Nous sommes repérés, pensèrent-ils.
« Attention, ceci n’est pas un exercice. Veuillez vous diriger dans le calme vers les navettes situés au sous sol 5. Ceci n’est pas un exercice. »
-Ah non ce n’est pas nous, fit Lifty.
-Que se passe t-il, demanda le soldat.
-Oh… ça a marché. Ce sont eux.
-Qui ?
-Les sauvages, votre plan a marché.
Le soldat eut un air de satisfaction.

Toute l’assemblée commença à se diriger vers la sortie de la salle. Certains couraient dans tous les sens marchant sur d’autres conseillers. La panique régna sur toute la salle. Tout le monde se bousculait vers la sortie. Le capitaine fut bousculé dans tous les sens. Il cherchait la jeune conseillère mais impossible de la dissocier dans cette foule. Il n’en revenait pas. C’était la première fois qu’il voyait ça de ses propres yeux. Puis une voix vint transpercer le brouhaha.
« Attention, ceci n’est pas un exercice. L’ensemble du personnel ainsi que les conseillers sont invités à prendre les navettes situées dans le sous sol 5. Les soldats ou toutes personnes sachant utiliser un chasseur sont priés de rejoindre le colonel vulcain au post de commandement. Ceci n’est pas un exercice. »
La panique revint amplifiée après l’annonce. Que se passa t-il se demanda le capitaine. Il courra lui aussi, emporté par la foule. Les couloirs étaient rempli de personnes compressées les unes sur les autres. Tout le monde se battait pour sortir. Les soldats essayaient de faire régner l’ordre mais la foule l’emportait sur l’autorité. Les sirènes retentissaient alimentant la panique omniprésente. Les murs tremblaient à chaque départ de charge nucléaire. De la poussière s’échappait des murs rendant l’atmosphère irrespirable. Les soldats courraient dans tous les sens. Les cyborgs se tenaient au croisement de chaque boyau du complexe. Les tirs se densifièrent. Les sirènes hurlaient dans tous les couloirs. Le message se répéta de façon intermittente. Soudain un plafond d’un boyau s’effondra sur la foule. Des centaines de personnes furent écrasées sous les tonnes de gravats. Des cris résonnèrent dans le moindre espace du complexe. Une marée humaine surgit de l’effondrement. La foule était projetée vers les murs écrasant les personnes situées sur les flans. Le capitaine ne touchait même plus le sol. Il avançait au gré de la foule. La poussière envahit le moindre espace du boyau. Les gens pleurèrent tout en continuant à marcher, à lutter pour ne pas succomber.

Lifty et le soldat regardèrent la foule qui se dirigeait vers le sous sol 5. Soudain Lifty fut projetait sur le sol. Il fut prit de convulsions. Ses membres se raidirent. Du sang sortit de sa bouche. Ses yeux se remplirent d’un liquide rougeâtre. Le soldat accourut à ses cotés. Il le tenait, il le plaqua au sol. Il y mire toutes ses forces lutant même au-dessus de ses capacités pour le maintenir au sol. Il n’arrêtait pas de bouger dans tous les sens. Que se passait-il se demanda le soldat.

Le ST Raider s’était caché sur la planète. Les officiers essayèrent de le recouvrir de végétations. Certains regardèrent les décharges nucléaires qui s’élevèrent dans le ciel. Des chasseurs de l’alliance combattaient ceux des sauvages.
-Estopia, peux tu localiser le capitaine ?
-Non.
-Réalise un périmètre de sécurité. Prévient moi lorsqu’une personne le franchit.

Lifty le moine qui les avait aidés à s’échapper sur Ontarhia. Il se tenait là, devant lui. Autour de lui, il n’y avait que du blanc. La personne lui sourit. Lifty fronça les sourcils se demanda ce qu’il faisait ici. Puis le moine laissa la place à Orlus. Lifty le vit sur une chaise avec une dizaine de capteurs. Il avait la tête baissée, les bras, les jambes, le corps attachés par des sangles. Soudain il leva la tête, puis ses yeux. Il fixa Lifty, puis dit :
- Il n’y a pas d’issue possible. Toute résistance ne pourrait que nous ralentir. Vous n’êtes que des êtres inférieurs. Abaissez vous devant notre supériorité. La mort est votre châtiment pour être venue nous envahir. Nous arrivons, nous sommes proches. Puis il se mit à rire.

Le capitaine essaya de survivre dans la foule. Il vit un sas et se précipita dedans. Une fois à l’intérieur, il regarda les restes de cyborgs. Puis leva son regard sur le corps de Lifty allongé. Il y avait un soldat à ses cotés.
-Que se passe-t-il ? cria le capitaine.
Le soldat se leva et pointa son Moloch en direction du capitaine.
-Que voulez vous, fit-il.
-Je suis le capitaine Lucky et cette personne est mon ami. Le capitaine reconnut le soldat. C’était un membre de l’armée terrestre. Sauf que celle-ci devait se trouver sur Exorta. Le soldat baissa son arme. Le capitaine se précipita sur Lifty. Il le frappa légèrement sur son visage. Lifty ouvra les yeux. Mais ce n’est pas pour cela qu’il avait retrouvé la raison. Il marmonna « Ontarhia, Orlus, ils arrivent ».
-Qu’est ce que tu racontes ? Le capitaine le prit par son épaule et se dirigea vers la sortie.
-Où allez vous, demanda le soldat.
-Je le ramène chez lui, au vaisseau.
Le soldat rattrapa le capitaine.
-Est où est-il ?
-Il est basé dans la forêt.
-Et vous croyez pouvoir le transporter dans cette foule ? Le soldat arrache Lifty  au capitaine, et se redirigea vers le sas.
-Que faites vous, hurla le capitaine.
Les trois rentrèrent dans la salle ou se trouvait le vaisseau.
-Lâchez-le, ordonna le capitaine. Il sortit un pistolet semi automatique. Lâchez-le, répéta-t-il.
Le soldat posa Lifty à terre.
-Que faite vous, demanda le capitaine.
Nous n’avons aucune chance dans la foule. Il tourna sa tête vers le vaisseau. C’est notre seule issue.
Le capitaine leva les yeux et vit le vaisseau au milieu de la pièce. C’était exactement ce vaisseau qui avait prit contrôle du ST Raider.
-Vous êtes fou, dit le capitaine.
Le soldat prit Lifty et se dirigea vers l’arrière du vaisseau. La porte s’ouvra automatiquement. Il le posa dans un coin du vaisseau puis se dirigea vers les commandes. Le soldat se mit devant l’entré du vaisseau. Il le détestait. Il savait que cette chose n’était pas un simple vaisseau. Il vit le soldat aux commandes. Il entra et se dirigea vers lui.
-Qui êtes-vous ? Demanda la capitaine.
-Ce que je suis à très peu d’importance actuellement. Savez-vous piloter ce vaisseau.
-Non, et personne ne le peut.
-Ah oui, fit le soldat. Où se trouve votre vaisseau, demanda le soldat.
-Dans la forêt, à une trentaine de kilomètres d’ici, vers le sud.
Les lumières du vaisseau s’allumèrent. La porte se referma. Il pivota, explosa le mur devant lui, ainsi que la foule par la même occasion. Le capitaine regarda la scène. Il vit des corps ou plutôt ce qu’ils en restaient. La foule s’arrêta, paniquée. Elle regarda le vaisseau. Puis celui-ci explosa le plafond. Des tonnes de gravats vinrent s’abattre sur la foule. Le capitaine regarda impuissant.
-Mais que se passe-t-il, cria-t-il. Ceux sont des conseillers.
-Je n’en sais rien, répondit le soldat. Il était en train d’appuyer sur tous les boutons. Deux bâtons sortaient du sol. C’était avec ceci que Lifty avait su diriger le vaisseau lors de leur fuite. Même si le soldat s’énervait sur les deux commandes. Il était lui aussi impuissant devant la scène d’horreur qui se produisait devant lui. A travers la poussière, on pouvait maintenant distinguer les ayons du soleil.  Le vaisseau avança dans la fumée et s’échappa du complexe.
Les deux protagonistes virent les navettes d’évacuations dans le ciel, se dirigeants vers l’espace. Il y avait aussi la navette du chancelier. Autour d’eux, il y avait des milliers de chasseurs de sauvages ainsi que ceux de l’alliance. Le vaisseau vacillait entre les tirs des différents camps. Des déchargent nucléaires traversèrent le ciel. Les cannons au sol crachèrent de petits ogives nucléaires vers les chasseurs sauvages. Des charges sauvages vinrent frapper le sol. Une décharge frappa le vaisseau du chancelier.  Celui-ci explosa. Le capitaine eut son sang se glacer. Le soldat regarda la scène. Son bourreau venait de disparaître. Lifty se reprit connaissance et se dirigea vers l’avant du vaisseau. Il vit les débris du vaisseau du chancelier s’écraser sur le sol.  Il resta figé. Ses yeux regardèrent les chasseurs se lançant des décharges d’énergies. Tout ceci était à cause d’eux. Ils les avaient amenés ici. Le capitaine se retourna et le vit.
-Comment vas-tu ?
-Ca va bien, j’ai un peu mal à la tête, mais ça peut aller. Que se passe t-il ?
-La guerre, fit le capitaine.
-Mais où sommes-nous ? Est-ce le vaisseau…
Le soldat lui coupa la parole.
-Oui c’est bien celui-là. Et nous arrivons à votre vaisseau.

-Katelina, il y a un vaisseau en approche.
-Se dirige-t-il vers nous.
-Oui. C’est exactement le vaisseau que Fouif et Lifty avaient emprunté lors de leur évasion.
-Feu.
Le ST raider cracha ses projectiles sur le chasseur.

-Il nous tire dessus, hurla Lifty.
-Oui, j’ai vu, fit le capitaine.

-Je détecte trois hommes dans le vaisseau, dont le capitaine et Lifty.
Chaque membre du vaisseau avait reçu une puce injecté dans le corps. Celle-ci permettait de les localiser à distance.
-Arrêtez le feu. Pitt, Drack, et Elmit, restaient verrouillés sur lui.
-Okay.
Le vaisseau se posa juste à coté du vaisseau ST Raider. La porte s’ouvra. Le capitaine se précipita dehors. Le capitaine courut dans son vaisseau et rejoignit Katelina sur le pont.
-Est que tout le monde va bien, demanda-t-il.
-Oui mon capitaine.
Le capitaine souffla d’un air de soulagement.

Le soldat regarda le ST Raider à travers l’écran du chasseur. Il se retourna et vit Lifty avançait doucement vers la sortie. Il se dirigea vers lui. Il le prit par son épaule et l’aida à descendre du vaisseau.
-Merci, fit Lifty.
-Qu’avez-vous eu, demanda le soldat.
-Je ne sais pas. C’était étrange. J’ai vu un prêtre puis Orlus me disant qu’ils allaient arriver.
-Qui ?
-Je ne sais pas. C’est confus.
Une sonnerie se fit entendre. Elle provenait du chasseur. Le bip retentissait de plus en plus vite. Les deux acolytes se regardèrent et comprirent se qu’ils se passaient. Lifty essaya de courir, accroché à l’épaule du soldat. Ils entrèrent dans le ST Raider en criant « Ca va exploser ».
-Monsieur, fit Estopia.
-Oui.
-Lifty et le soldat sont montés à bord.
-Envoyez le doc.
-Ils crient « ça va exploser ».
-Comment ça ? Chico, éloigne nous de ce vaisseau le plus vite possible.
-Où va-t-on ? Dans le ciel, c’est l’enfer et dans l’espace ce sont les croiseurs sauvages.
Lifty et le soldat étaient arrivés sur le pont. Le médecin courait derrière-eux.
-Sur Terre ! Il faut aller sur Terre, cria Lifty.
-Que se passe-t-il ? demanda le capitaine.
-J’ai eu une vision. Ou plutôt le vaisseau est entré en contact avec moi et il me l’a dit. Ontarhia est en approche de la Terre.
-Comment ça ?
-C’est compliqué.
-Et que fait-il dans mon vaisseau celui-là.
-Ca aussi c’est compliqué.
-Mon capitaine où je vais. Cette chose va exploser, fit Chico.
-Okay, Okay, allons-y. Mais lui, il reste sur haute surveillance. Je ne veux pas qu’on le quitte du regard. Officier, surveillez-le. La capitaine regarda le soldat puis se dirigea vers son bureau. Lifty l’imita.

Fouif regarda les graphiques sur les écrans. Ca faisait plusieurs jours qu’Orlus était là, devant elle, entouré de toutes ses machines, et il avait su résister. On pouvait voir qu’il luttait pour ne rien divulguer. Mais jusque quand pouvait-il tenir. Jusqu’à la mort, se demanda Fouif. Et quel secret pouvait être plus important que sa propre vie. Alors que Fouif était dans ses réflexions, le mur derrière Orlus explosa. La vitre qui les séparait, explosa sous l’onde de choc. Elle fut projetée au sol. Le policier qui analysait fut coupé par les éclats de verre. En quelques secondes son visage était recouvert de sang. Une fumée envahit les deux pièces. Des robots en forme d’araignées entrèrent dans la salle où Orlus était détenu. Ils le détachèrent de la chaise. Orlus  s’écroula sur le sol. Le policier était allongé sur le sol. Autour de lui, une marre de sang se formait. Il essayait, avec ses mains, de faire pression sur son visage pour empêcher son sang de couler. Fouif se réveilla et vit la scène. En voyant l’officier allongé sur le sol ensanglanté, elle se mit à hurler. Elle criait à l’aide. Elle regardait les petits rebots détruire les ordinateurs ainsi que leurs mémoires internes. Les imprimés des graphiques furent brulés. Les policiers arrivèrent dans la salle où se situaient Fouif et le policier. Ils se précipitèrent sur leur collègue. Fouif s’échappa par la porte entre ouverte. Les robots avaient entouraient Orlus avec la soie, le tout créant un cocon.  Les policiers ouvraient le feu sur les robots. Mais les balles ne faisaient que ricocher sur leur squelette métallique. Les robots s’enfuirent avec Orlus. Les policiers continuaient à les poursuivre. Mais leur course s’arrêta devant une bouche d’aération. Fouif tremblait dans le couloir. Même avec la présence des policiers autour d’elle, Fouif ne se sentait plus en sécurité.
Les policiers l’interrogèrent sur ce qui s’était passé. Fouit était maintenant convaincu, Orlus appartenait bien au Sous-Monde.

7 mai 2006

10ème épisode d'Ontarhia

Voilà un tout nouveau de Star Trek : Ontarhia. Comme vous vous en doutez, un nouveau membre va venir agrandir la famille des personnages récurents. Mais ce n'est pas le seul, plusieurs risquent de devoir prendre place dans le St Raider....
Pour ce qui est des illustrations, je m'en occupe mais photoshop est un peu dur à domestiquer. MaN a accepté de créer des images pour illustrer cette histoire et je lui en remercie car pour ma part, seul la banière est réalisé par mes soins ! mdr ! je sais, c'est pas top mais je suis novice.

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6 mai 2006

Episode 10 : Pioneer 11

Episode 10 : Pionner 11.




-Il peut nous voir, demanda Fouif.
-Non, répondit l’officier.
-Mon capitaine, pourquoi il nous aurait mentis ?
-Pour écarter les soupçons peut être.
-Et dire qu’il était avec nous depuis longtemps et je n’ai rien vu, affirma Fouif.
-Il nous a tous trahi, rétorqua le capitaine.
Orlus était installé dans une salle, assis sur une chaise. Au dessus de lui, un bras faisait des allers retours. Orlus était attaché au niveau de la tête, des bras, du bassin et des jambes. Des électrodes étaient raccordées aux niveaux des yeux, du front, du cœur et au bout de chaque doigt. Dans la salle où se trouvaient les trois protagonistes, des ordinateurs traitaient les informations. Il y avait 4 écrans où se dessiner des graphiques.
-Que faites vous, demanda Fouif.
-Nous essayons de repérer le souvenir qu’il a encore en mémoire.
-Le souvenir, insista Fouif.
-Oui.
-Comment ça, vous pouvez retrouver mes souvenirs, n’importe lesquelles.
-Non, que ceux qui sont récents. Après plusieurs jours ou mois, enfin, nous ne savons pas, les souvenir sont stockés dans une autre zone du cerveau. Celle-ci nous ait plus difficile d’accès.  Nous pouvons voir les souvenir mais impossible de  rechercher un en particulier. Nous sommes obligés de  suivre la personne dans ses souvenirs, comme une vidéo.
-Et comment vous les trouvez ? demanda Fouif, intriguée.
-Ils utilisent les systèmes nerveux. Chaque information est diffusée selon une impulsion électrique bien précise. En envoyant une impulsion artificiellement, il arrive à reproduire une demande de souvenir d’Orlus. Est-ce exact ?
-Oui capitaine. Enfin à peu prés, mais sinon le principe c’est exact. 
-Alors, là vous voyez son souvenir.
-J’ai du mal à trouver l’impulsion qui commande ce souvenir. Les personnes du Sous-Monde connaissent nos techniques et arrivent à trouver des combines.
-Comment, demanda le capitaine. C’est possible de contrôler ses souvenirs.
-En se concentrant, on peut rester éveillé, tout en étant dans le pseudo-coma. Il suffit de se dire que vous n’êtes pas en train de vivre l’action, mais plutôt en train de la revivre. Alors vous modifiez le souvenir qui n’en est plus un.
-Je ne suis plus du tout, interrompit Fouif.
-Pour faire rapide, avec une bonne métrise mentale, il est plus difficile de retrouver le souvenir.
-Mais ils ont du subir des heures d’entraînement ?, demanda Fouif.
-Oui, ce n’est pas facile pour le commun des mortels, en tout cas impossible pour les personnes venant des centres. Nous leurs incluons une anomalie dès la conception et depuis des générations.
-Donc notre ami serait donc un Naturel.
- Il y a des chances.



-On ne peut pas luter contre cette flotte avec votre tout petit vaisseau.
-Si vous avez une idée, elle est la bienvenue.
- Je n’en ai pas mais la votre ne me plait pas du tout.
La navette s’avança à toute vitesse sur les croiseurs. De petits chasseurs sortirent de ces derniers.
-Ils ne veulent pas nous détruire.
-Ah bon, et pourquoi ?
-Ils vous veulent en vie.
-Hé comment vous  le savez.
-Car à l’heure où je vous parle, vous auriez du être aux mains du Sous Monde.
-Comment ça le Sous-Monde, mais quel est le rapport?
-Quand nous avions piraté les bases de données de l’alliance, nous nous sommes aperçus d’un cheval de Troyes. Nous l’avons pisté et nous avions eu l’accès à certaines données. Un échange aurait du avoir lieu entre le Sous Monde et les sauvages.
-Mais ils voulaient m’échanger contre quoi ?
-Je ne sais pas.
-Et pour quoi ?
-Pour vos souvenirs. Ceux-ci les mèneraient à Ontarhia. Ils ont eu des images de la colonie vulcaine lors de l’attaque.
-Et en déstabilisant l’alliance, ils prendront le pouvoir. Que faisons-nous ?
Le vaisseau vacilla entre les croiseurs. Les chasseurs sauvages s’échappèrent des croiseurs et commencèrent à tirer  sur la navette.
-Je pensais qu’ils n’allaient pas tirer, fit Lifty.
-Je pensais qu’ils vous voulaient vivant, répondit le soldat.
La navette reçut plusieurs coups de laser. Certains vénèrent frapper les réacteurs.
-Je ne crois plus qu’ils veulent nous avoir vivant.
-Je le craints aussi.
-Ou peut être qu’ils font ça pour nous faire peur.
-Pour que nous faisions demi-tour.
-Exact.
Le soldat emmena la navette au plus près des  croiseurs. Les tours de défenses commencèrent à lâcher leurs projectiles.
-Allons-nous faire du looping encore longtemps ?
-J’essais de trouver un emplacement pour pouvoir partir en hyper propulsion.
-Ah. Et pour aller où ?
-Je ne sais pas. Vous n’avez qu’à en chercher une destination pendant que je trouve un espace.
-Bien sur, c’est demandé si gentiment.


-Katelina ?
-Oui Estopia.
-Je capte une communication crypté venant du conseil.
-Et qu’est ce que ça raconte ?
-Une réunion imminente est prévue sur PX4-D25.
-Que se passe-t-il ? se demanda Katelina.

-Tiens donc.
-Quoi donc, répondit le soldant.
-Je détecte une communication crypté ? Avons-nous un outil dans ce rafiau qui pourrait nous le décrypter ?
-Bien sur, il y a même un bar au fond.
-Je ne savais pas que nous vous avions intégré l’humour dans vos systèmes.
-Je ne suis pas un robot, répondit sèchement le soldat.
L’atmosphère se refroidir en un instant. Le calme régna dans la navette. Lifty  avait comprit que sa phrase avait choqué le soldat. Il le regarda mais celui-ci resta fixé sur les croiseurs ennemis.
-Excusez-moi de vous avoir offensé, fit Lifty.
-Je ne serais toujours qu’un produit à vos yeux, donc évitez les formules de courtoisie.
-Je me suis excusé et vous… Pfff. Tous les même. Ca se plaint toujours, on essaie de faire des efforts et ça ne plait pas. Devons nous subir perpétuellement votre jalousie vis-à-vis de notre supériorité mentale ?
Le soldat resta bouche-Bé. Que répondre à ceci se demanda-t-il.
-REUNION, cria Lifty dans la navette.
-Pardon, fit le soldat.
-Connexion sécurisé, message crypté envoyait à travers tout l’univers. C’est un signe d’une réunion du conseil.
-Comment le savez-vous ? Okay, où va-t-on alors ?
-Je ne sais pas. Les coordonnées doivent se trouver dans le message. Mais nous ne pouvons pas le lire. Il nous faudrait un moyen pour pouvoir savoir mais dans cette navette, rien ne nous le permet. Seul le ST Raider peut décoder ce code.
-Et comment pouvez vous savoir que c’est le seul ?
-Certes, ce n’est peut être pas le seul mais en tout cas, c’est le meilleur.
-C’est vous qui l’avait fait je présume ?
-Oui. Lifty eu un sourire de satisfaction.

-Katelina, je reçois une communication non identifié.
-Ah bon ? De quel système d’où provient le message ?
-Du système d’Exorta.
-Qui a-t-il ? Serait ce Lifty ? Il n’y a qu’un seul moyen de le savoir, ouvrez le message.
-Vous êtes sur Katelina ? Il y a peut être un virus que je n’ai pas su détecter.
-Ouvrez.
-C’est une demande de communication avec une navette.
-Est-ce que vous m’entendez ? Je suis Katelina du vaisseau ST Raider et vous ?
-Katelina ? fit une voix.
-Oui, répondit-elle.
-Où est Lucky ?
Lucky. Peut de monde pouvait appeler le capitaine par son nom.
-Qui êtes-vous ? Répéta Katelina.
-C’est moi Lifty. As-tu eu un message Crypté ?
-Lifty, c’est bien toi ? Nous étions tous inquiet. Que c’est-il passé ? Où tu es ?
-Oui c’est bien moi et est ce que tu as reçu un message crypté ?
-Mais que se passe-t-il ?
-Katelina je vais bien, je suis en sureté et je veux savoir si tu as reçu un message crypté ?
-Oui j’en ai reçu un. Mais es tu certain que ça va ?
-Oui tout va bien dans ce meilleur des mondes. Que raconte le message.
-Il y a une réunion du conseil.
-Où ça, quelle planète ?
-PX4-D25.
-Tu es certaine ?
-Oui.
-Rejoints nous à ses coordonnées.
-Je ne peux pas.
-Pourquoi ?
-Le capitaine n’est pas là.
-Ah oui c’est vrai. Il est où ?
-Sur Terre.
-Sur Terre ? Insista Lifty.
-Oui, Mais je ne sais pas pourquoi.
-De quoi ?
-Enfin si je sais mais je ne sais pas pourquoi le capitaine veut qu’Orlus contacte ces personnes
-Mais que se passe-t-il ? Je vous laisse quelques jours seul et voilà ce qui arrive.
-Fin de transmission, fit Estopia.
-Pourquoi, que se passet-il, demanda Katelina.


-Pourquoi ça a coupé ?
-Les croiseurs, ils ont du mettre un brouillard magnétique. Alors comme ça vous êtes en sureté ?
Lifty regarda le soldat.
-Pour l’instant, oui, mais je ne sais pas ce que vous manigancez ?
-Moi je manigance ? Et que voulez vous faire sur la planète du conseil ?
-Je ne manigance pas, j’ai un plan.
-Alors là c’est moi qui ne suis plus en sureté.
-Tiens, c’est calme. Où sont les chasseurs ?
-Ils sont derrière nous et les croiseurs devant.
-Ah, nous ne sommes donc pas en sureté.
-Non, répondit le soldat.
La navette se trouva au milieu de l’armada des sauvages.


-Capitaine sur le pont, fit un officier.
-Estopia, met le cap sur PX4-D25.
-Comment savez-vous mon capitaine, demanda Katelina surprise.
-Comment savez-vous quoi, fit le capitaine.
-Que nous devions aller sur cette planète.
-Il y a une réunion du conseil et j’y suis convié.
-Ah.
-De quoi ah ? Et comment saviez-vous-vous ?
-Nous avons reçus un message crypté. Et Lifty nous demande de nous y rendre aussi.
-Lifty, vous avez eu des nouvelles de Lifty. Est-il en bonne santé ?
-Oui mon capitaine. Enfin je crois. Nous avions été coupés.
-Et qu’a-t-il dit d’autres.
-Rien mon capitaine.


PX4-D25 était une planète laissé, en l’apparence à l’état sauvage. Mais en dessous de l’immense foret vierge, il y avait un complexe militaire. Dans ce complexe, ce trouvait un immense amphithéâtre où était réunis tous les conseillers ainsi que le chancelier et le conseiller suprême. Le capitaine était également présent. Il y avait aussi l’étrange conseillère qui l’avait interpellé. La salle était sphérique. Il n’y avait pas de mur ni de plafond, c’était un tout. De l’intérieur, on aurait pu dire que la salle était sous un dôme. Les rangés de sièges étaient circulaire autour du centre de la pièce. Là, se trouvait le chancelier, le conseillé suprême ainsi que d’autres diplômâtes. Il y avait peu de luminosité. Il n’y avait pas de lampe. C’était la roche qui produisait de la lumière. Le chancelier prit la parole.
-Mes chers conseillers, diplomates ou autres personnes de l’alliance. Je vous ai demandé de venir ici car la situation l’exige.
Toute l’assemblée l’écouta avec attention.


La navette commença à tourner en rond dans le peut d’espace qui lui était octroyé.
-Vous n’allez pas… Lifty n’eut le temps de finir sa phrase.
-Mais si je vais.
-Vous n’avez pas la place pour ouvrir une fenêtre.
-Accrochez-vous.
La navette fonça en direction des croiseurs. Les canons de ses croiseurs commencèrent à riposter contre l’éventuelle attaque. La navette s’approcha dangereusement  des croiseurs puis disparut. Les chasseurs se dirigèrent alors vers les croiseurs. Puis une fois rentrés dans ces derniers, les croiseurs pivotèrent, puis ouvrirent une fenêtre et disparurent à leur tour.

-Les administrateurs se sont à leurs tours rebellés contre l’alliance.
Un brouhaha se fit entendre.
-Comment pouvons-nous maintenir l’ordre sans nos soldats.
-Les soldats sont morts, répondit le chancelier.
Comment ça, se demanda le capitaine, ainsi que la pluparts des conseillés. Pour eux, ceci ne pouvait arriver. C’était la plus puissante armée de l’alliance. Et elle ne pouvait pas tomber, ou plutôt, elle ne devait pas tomber.
-Comme vous le saviez, un virus a vu le jour chez les soldats. Et ils nous aient impossible de lutter contre celui-ci. Le programme de destruction était donc mis en marche. Mais les administrateurs se sont réuni sur Exorta avec les quelques survivants. Mais ils subissent actuellement une attaque de sauvage et j’ai peur que nos flottes arrivent trop tard.
Les conseillers se regardèrent. Que pouvaient-ils faire sans leurs élites.


Un bâtiment était érigé dans la forêt. Il sortait à peine de la forêt mais il était visible au sol. Le soldat et Lifty se tenaient cachés dans les arbres.
-Ils sont un peu trop nombreux, fit Lifty.
-Ils savent que nous sommes là.
-Un piège ?
-Oui.
-Que faire alors ?
-Y tomber.
-Pardon ?
A ses mots, le soldat se laissa tomber de la branche sur laquelle il était posé. Dans sa chute, il tua les soldats avec sa Moloch-17. La Moloch-17 était une mitraillette qui pouvait envoyer 10 impulsions lasers par seconde. Des cyborgs sortirent du complexe. Les cyborgs lui étaient familiers, car se sont les même qui auraient dû l’exécuter. Il tira sur les robots tout en esquivant leurs tirs. Tous tombèrent les uns âpres les autres. Mais au moment de tuer le dernier, sa Moloch-17 se tue. Il la regarda puis leva sa tête en direction du cyborg. Il courra vers se dernier puis sauta et lui décrocha un coup de pied qui lui arracha la tête. Il prit la crosse de son arme puis explosa la tête du cyborg.
-Tu peux descendre, cria-t-il.
Lifty descendit.
-Il faut se dépêcher, d’autres sont en chemin.
Ils empruntèrent le passage qui les fit descendre dans le complexe. Le soldat tira sur toutes les caméras et les personnes qui se trouvaient sur son chemin. Lifty resta caché derrière lui et regarda les cadavres avec tristesse et écœurement. Les scientifiques n’étaient pas fait pour faire la guerre, ni la vivre.
Les deux compères se  trouvèrent devant la porte de la salle du conseil. Ils entendirent les cyborgs qui arrivaient. Le soldat regarda Lifty et lui demanda :
-Comment pouvons-nous ouvrir cette porte ?
-J’ai ce qu’il faut. Ce petit engin va nous permettre d’ouvrir une brèche dans le programme de sécurité. Ceci, afin d’ouvrir cette porte sans attirer la foule.
-Et dans combien de temps ceci est prévue.
-Si on ne m’interrompt plus, je pense dans quelques minutes.
-Secondes auraient été plus juste car je ne pense pas pouvoir vous offrir plus.
-Comment ça ? J’ai dit minutes. On ne rentre pas dans une réunion du conseil comme dans sa chambre.
-Si vous continuez à parler au lieu de trouver un moyen de nous faire entrer, je crois que nous aurons la  visite de ces robots que vous aimez bien.
-Il y a trop de bruit, je n’arrive pas à me concentrer.
Le soldat aurait aimé heurter la tête de Lifty avec le manche de sa Moloch-17. Mais il lui était trop utile. Il restera donc en vie pour cette fois.


-Katelina, je détecte une navette à quelques kilomètres de l’entrée du complexe. De plus, il n’y a plus aucune communication externe avec le complexe.
-Que se passe t-il, fit Katelina.
-Je détecte une arrivée de vaisseaux sauvage imminente.
-Combien ?
-Ils sont en hyper-espace, je ne peux pas chiffrer le nombre.

-Je crois qu’il va y avoir un peu de dégât. Vous devrez prendre une arme, fit le soldat.
-Pardon. Une arme ? J’ai bientôt fini. Essayez de les retenir.
-Et de vous maintenir en vie par la même occasion ?
-Bien sûr.
Les Droïdes entrèrent dans la vision du soldat. Celui-ci lança une grenade électromagnétique qui les mit hors services.

-Moins de bruit, fit Lifty. Et en plus vous avez faillit détruire mon pc.
-Désolé, j’ai oublié le silencieux.
-C’est bon. Nous pouvons entrer.
La porte s’ouvra. Lifty et le soldat entrèrent dans le sas qui était situé entre la salle du conseil et le couloir.  Le soldat referma la porte.
-Oh génial, une autre porte, fit-il.
-Je pense pouvoir l’ouvrir plus rapidement. Oh… Elle est déjà ouverte.
-Ah ça c’est du rapide.
-Vous êtes prêt ? Demanda Lifty.
Les deux se regardèrent. Que fallait-il faire se demanda Lifty. Ils étaient sur le point de révéler à l’homme le pourquoi de sa création. Ils allaient engendrer une énorme révolution et celle-ci pourrait être destructrice. Ah qui ceci pourrait profiter, se demanda Lifty, les Sauvages ou le Sous Monde.
-Vous hésitez, fit le soldat.
-Non, bien sûr que non. Lifty s’avança vers la porte puis s’arrêta.
-Je vais y aller, fit à son tour le soldat. Mais celui-ci s’arrêta également devant la porte.
La peur de l’inconnu empêchait tout franchissement de la porte. Il avait parcouru des millions d’années lumières pour rester devant la porte. Cette porte qu’ils voulaient tant franchir pour dévoiler à l’univers la réelle existence des hommes.
-Est-ce qu’ils vont nous croire, fit Lifty.
-Pourquoi ne nous croiraient-ils pas ?
-Parce que nous sommes deux condamnés à une mort certaine.
-Et ils croiront que nous sauvions nos peaux en dévoilant ce secret.
Les cyborgs avaient trouvé le moyen de pénétrer dans le SAS. Ils utilisaient un laser pour pouvoir couper la taule.
-Le temps joue contre nous.
-Je sais, répondit Lifty. Il prit une inspiration et ouvra la porte.



-Contacte visuel, fit Estopia.
-Que pouvons-nous faire contre ceci, fit Katelina.

-Mauvaise salle.
-Comment ça mauvaise salle. Vous vous êtes trompé.
-Non je ne me suis pas trompé.
-Si  nous ne sommes pas dans la bonne salle, c’est que vous vous êtes trompé. Ah quoi servent les génies ?
-Mais j’ai suivi le plan. D’après le plan, la salle devrait être là.
-Et bien non. Je ne vois que … Il s’interrompit. Qu’est ce, fit le soldat.
Lifty se décala et reconnu l’objet.
-Non. Ce n’est pas possible.
-Qu’est ce que ceci, insista le soldat.
Devant les yeux du soldat se trouva l’organisme qui avait prit le contrôle du ST Raider. La porte se referma derrière eux.  Puis un moine apparut en hologramme.

« Il n’y a pas d’issue possible. Toute résistance ne pourrait que nous ralentir. Vous n’êtes que des êtres inférieurs. Abaissez vous devant notre supériorité. La mort est votre châtiment pour être venue nous envahir. »

-Ils se prennent pour qui, fit le soldat.
-Comment ça, vous avez compris.
-Vous savez, même  si je ne suis qu’un soldat, je peux comprendre le même langage que vous.
-Mais d’habitude, ils ne parlent pas comme nous.
-Comment ça ?
-Ils utilisent une ancienne langue terrienne.
-Pardon ? Terrienne ?
-Oui exactement. Il se rapproche de la Terre, ils la cherchent, mais pourquoi ?
Un bruit sourd se fit entendre dans le SAS. Les cyborgs avaient du y pénétrer. Lifty toucha la sphère. Devant ses yeux, la chose se transforma en un vaisseau. Le même qu’il avait utilisé avec Fouif.  Le soldat resta figé.
-Comment ceci a-t-il pu se produire, se demanda-t-il. Et comment savez vous qu’ils cherchent la Terre.
Lifty se souvenait de cette aventure sur cette planète. Ainsi que la séquestration  de Fouif.
-Disons qu’ils le savent, répondit Lifty.



L’espace était vide et calme. Il n’y avait pas de vaisseaux, ni d’astéroïdes. Seul un satellite traversa l’étendue paisible. C’était un très ancien satellite. Il n’était même plus référencé dans la base de données. Il était très rustique et en mauvaise état, mais il fonctionnait toujours. A son centre, se trouvait une antenne circulaire. Trois antennes sortirent du satellite pour former un triangle équilatéral si nous relions les extrémités. Il y avait une plaque doré. Il y avait gravé un dessin d’un homme nu, une femme nu ainsi que plusieurs planètes du système solaire, dont la Terre. Il y avait aussi plusieurs sons ainsi que de nombreux langages. Alors même que l’espace était vide de tout astre, plusieurs apparurent. Des dizaines de planètes entouraient maintenant le satellite. Les planètes ressemblèrent à la même que celles découverte par les explorateurs.

27 avril 2006

Recherche de crétaur d'image

Je suis actuellement à la recherche de graphisme de vaisseaux ( en guerre ou non) et de planète. Si vous savez utiliser Adobe PS ou autres logiciels, j'accepterais volontier votre aide. Vous pouvez signer vos oeuvres sinon je nomerais le créateur en légende. Il y a aussi possibilité de mettre un lien vers vos pages persos.
Amitié, Descux

19 avril 2006

Epidosde 9

Voilà le neuvième épisode. J'espère qu'il vous plaira comme les précédents. Si jamais vous voyez une faute ou des irrégularitées, merci de m'en faire part dans un commentaire.

Amitié, Descux

19 avril 2006

Episode 9 : Le repenti

Episode 9 : Le repenti.

 



     Le vaisseau dans lequel se trouvait Lifty et le soldat survola le grand désert d’Exorta. A l’extrémité de ce désert se situait l’ancienne prison centrale. C’était là où étaient incarcérés les plus grands prisonniers de l’alliance. Il n’y avait pas seulement les prisonniers de crimes mais aussi ceux qui pouvaient nuire de près comme de loin à l’alliance. Mais après la révolte, l’alliance trouva une solution au conflit. En rendant une identité au Coltat et en l’ajoutant à un équipage, elle était sur de ne plus le voir sur Exorta. Ceci rendit plus facile l’écrasement de la révolte.
Le vaisseau se posa.
-Vous allez enfin me dire qui vous êtes et pourquoi je suis ici.
-Vous êtes ici parce que nous avons besoin de vous, répondit le soldat.
-Ce n’est pas une raison pour enlever les gens.
-Je vous ai libéré d’une mort certaine.
-Oui mais c’est par principe. Et puis d’abord, qu’est ce que je peux faire pour vous, et qui êtes vous ?
-Je suis un hyper soldat conçu au centre Ares, sur Terre.
-Oui je sais, j’ai travaillé sur votre programme. Enfin, sur une partie en réalité.
-Je le sais.
-Et comment dois-je vous sauver ? Et de qui, car Exorta est indépendante maintenant.
-Faux.
-Pardon ?
-Après votre départ, nous avons attaqué les rebelles. L’alliance nous a envoyé car votre système de défense empêchait l’envoi de cyborg.
-Comment ça, ils  n’avaient pas le droit.
-Certes, ils résistèrent, mais la plupart furent contrôlés.
-Contrôlés ?
-Mort si vous préférez.
-Whoouuuuuuu… Lifty prit sa tête entre ses mains. Il y avait certains de ses plus proches amis sur cette planète. Y-a-t-il eu des survivants ?
-Aucun.
-Vous avez massacré des femmes et des enfants.
-Nous en avons reçu l’ordre.
-Mais c’est inhumain, c’est un génocide.
-Nous n’avons exécuté qu’un ordre.
-Mais je m’en fou, vous avez tué, massacré des innocents, des femmes et des enfants, pourquoi ?
-C’était un ordre. Il faut partir à présent.
-Je ne vais nulle part.
Le soldat revint sur ses pas.
-Vous devez nous aider.
-Comment ça, vous avez massacré mes amis et je devrais vous aider. Mais qu’aviez-vous en tête quand vous êtes venu me chercher.
-Nous sommes désespérés.
-Je ne vous aiderais jamais, je préfère mourir que vous aider.
Lifty se leva et sortit du vaisseau. Dehors, des centaines de soldats s’étaient réunis derrière le vaisseau. Il y avait aussi des personnes à qui il manquait des membres : bras, jambes, œil. Pourtant, aucun n’avait de marque d’explosion ou de torture. C’était tout simplement naturel.
-Qu’est ce que ceci ?
-Le fruit de vos recherches.
-Pardon ? De quoi vous parlez.
-L’alliance voulait une armée pouvant être capable d’agir efficacement. Les cyborg étaient puissant mais pas parfait. Votre rébellion a montré les limites des cyborgs. Les humains ont aussi un esprit plus créatif que les cyborgs. Seul défaut, la puissance de l’humain qui était beaucoup trop faible.  D’où c’était logique, la seule issue, il fallait une armée d’homme surpuissant. Comme vous me l’avez dit, vous avez travaillé sur ce projet. Vous savez donc en tant que scientifique, qu’une expérience ne peut être fiable. En voulant la puissance, l’alliance et vous, vous vous êtes empressé, oubliant certains détails.
-Je vous l’ai dit, je travaillais sur une partie du projet, je travaillais sur la possibilité de fusion de vous avec un cyborg. Projet qui n’a pu se terminer.
-Regardez devant vous ce qu’est maintenant cette armée qui devait être la plus puissante.
-Attendez vous êtes en train de me raconter que vous ne vous soumettez plus aux ordres de l’alliance.
-En effet, nous nous sommes évadés de notre base de commandement.
-Et ils vous ont laissé partir.
-Nous étions entouré que de cyborgs et de simple scientifiques.
-Epargnez-moi les détails. Et maintenant que vous êtes repentis, je devrais oublier ce que vous avez fait à mes amis. Pourquoi devrais-je avoir pitié ? Vous n’êtes pas parfait, moi non plus et je n’y peux rien.
-Je pensais que vous pourriez nous aider.
-Que vous voulez que je fasse ? Je ne suis pas Dieu. Certes, nous vous avons créé. Mais je ne peux rien pour vous, même si je le voulais.
-Ils ne savent pas qui vous êtes. Ils ne savent pas que j’ai été vous chercher. Je pensais seulement que vous nous aideriez car nous sommes issus du même créateur et  ce dernier nous a rejeté.
-Attendez, ça ne tient pas la route ce que vous me racontez, pourquoi vous vous êtes enfuis ?
-Plusieurs avaient des déficiences mentales et plusieurs avaient des anomalies physiques.
-La plus grande armée de l’univers était en faite constituée de soldats en argile.
Le soldat le regarda. Puis enleva son casque. A première vue, remarqua Lifty, il n’y avait rien d’anormale. Quelques cicatrices traversaient son visage mais rien qui sortait de l’ordinaire d’une vie de soldat.
-Ils ont alors lancés le programme Epsilon : la destruction de tous les produits. Bien sur, il ne détruisait pas l’armée entière, mais de petite unité. Au début nous pensons qu’ils mourraient au combat. Mais la vérité fut…
-Je suis touché parce qu’ils vous arrivent, mais je n’y peux rien.
-Mais un jour, une poignée de soldat arriva à se défaire des cyborgs qui venaient pour leurs destructions. C’est comme ça que le mouvement et la vérité a vu le jour. Puis en essayant de trouver notre histoire, nous avons trouvé votre nom.
-Je vous le répète, je ne suis pas Dieu, je ne peux rien pour vous je suis désolé.
Lifty regarda ses personnes qui ressemblaient de moins en moins à des humains. Certains ressemblaient à des personnes en décomposition, mais ils étaient comme ça. C’était leur apparence d’origine. Ils n’étaient  qu’une expérience scientifique désastreuse.


-Merci Orlus d’être venu aussi vite.
-De rien mon capitaine, mais pourquoi m’avoir fait venir dans votre bureau.
- Connais-tu une conseillère ?
-Non, pourquoi cette question.
-Parce qu’une conseillère est venue me voir et m’a demandé si un certain Orlus était membre de mon équipage.
-Je vous le redis mon capitaine, je ne connais pas de conseillère.
-As-tu eu une relation avec une personne issue des monarques ?
-Non bien sur que non, comment voulez vous que je rencontre une monarque ?
-Quand tu étais au Sous Monde par exemple.
-Mais il n’y a pas de monarque là-bas, je ne vois pas un monarque au Sous Monde. Quel intérêt aurait-il ?
-Je ne sais pas, mais c’est bizarre. Cette femme savait où était Lifty.
-Je pensais qu’il était arrêté ?
-Oui mais plus maintenant. Soit disant les sauvages l’auraient libéré.
-Comment des sauvages auraient pu prendre une base sur la même planète que le conseil ?
-Je ne sais pas. Il y a tant de choses étranges. Nous rencontrons les Ontarahiens…
-Pardon ?
-Oui les habitants de cette étrange planète, puis les sauvages, puis le Sous-Monde. C’est assez bizarre comme coïncidence.
-Oui mon capitaine.
-Nous retournons sur Terre et je veux que tu te renseignes sur cette femme.
-Mais comment ?
-Je ne sais pas, essais de revoir tes anciens amis.
-Je n’en ai plus à cause de cette expédition.
-Hé bien va revoir tes indicateurs, enfin je ne sais pas, mais cette personne sait plus de choses qu’elle ne veut bien avouer.
-Mais ce n’est pas de notre ressort ?
-Exécution officier.
-Oui capitaine.
Orlus se leva, et sortit de la pièce. Mais qu’on-t-il à discuter  mes ordres, pensa le capitaine. Je crois que Lifty déteint un peu.

« Veuillez entrer vos codes d’identification »
-Je vous les donne, deux minutes. D’habitude, ce n’est pas moi qui s’occupe de ça mais l’informaticien. Je ne suis que pilote.
-Veuillez donner vos codes d’identifications.
-Oui, oui, ça arrive.
-C’est bon Chico, je m’en occupe, fit Orlus.
-Mais où caches-tu ses codes ?
-Dans le dossier : codes d’identifications.
-Ah, désolé.
-Ce n’est pas grave. Voilà, c’est envoyé.
-Alors c’était pourquoi cette réunion secrète.
-Le capitaine veut que j’enquête sur une personne sur Terre.
-Sur Terre ? Mais en quoi ça nous regarde.
-C’est peut être pour retrouver Lifty, demanda Fouif.
-Oui peut être. Mais pourquoi allez dans la mégapole Europa ?



Europa était une des villes les plus importantes de la Terre. Elle portait le nom du continent où elle se situait. La ville s’étendait des îles du Nord jusqu’au bord des montagnes Alpes. Ce n’était pas la capitale mais elle jouait un rôle important dans la vie économique du pays. L’immeuble mesurait 170 mètres de haut, ce qui correspondait à une hauteur moyenne pour ce type de bâtiment. Au dernier étage de la tour se tenait la réunion.
-Le conseil a peur, dit un vulcain.
-Oui, et à leurs places, moi aussi j’aurais peur. L’alliance va s’écraser sur elle-même.
-Mais que se passera-t-il après ? Affronter le conseil, c’est une chose, mais cette planète, comment pouvons nous lutter contre-elle ?
-Nous résisterons à cette attaque, n’oubliez pas que nous avons des soldats dignes des plus grands cyborgs.
-De nos cyborgs, mais feront-ils le poids contre eux.
-Ils ont su être efficace dans des situations où personne ne leur laissait une chance ?
-A part vous, fit un vieil homme. Vous les aimez tant, ses braves soldats.
-Ils sont d’une force de frappe remarquable, il faut l’avouer.
-Et qu’est ce qui vous laissera croire qu’ils nous obéiront une fois le conseil renversé ?
-Ils n’auront nulle part où se diriger. Ils n’auront que nous.
-Et si les administrateurs décident de prendre le contrôle de l’alliance. Après tout, eux seuls ont le contrôle de ses hommes et qui tient l’armée, tient l’alliance.
-De plus, certaines personnes soupçonnent les administrateurs d’être à l’origine même de ce complot, renchérit un autre protagoniste.
-Attendez, nous nous écartons. Les administrateurs n’ont  pas le pouvoir de prendre le contrôle de l’alliance.
-Nous, oui ? demanda la femme.
-Je sens comme une inquiétude. Alors même où nous touchons au but, vous hésitez. Je craints fort qu’il soit trop tard pour avoir des doutes ou des scrupules.
-Et où en sommes nous avec le Coltat, avons-nous contacté les sauvages.
-Euh, oui. A cet effet, ils nous ont répondu ne pas avoir le Coltat.
-Comment est-ce possible ? demanda le vieil homme.
-Il semblerait qu’il se soit échappé.
-Mais comment, ils ne savent pas se battre. Ce sont des lâches, affirma le vieil homme.
-Celui là est peut être plus malin.
-Mais nous avons un autre problème, affirma une femme. Le capitaine de se Coltat arrive sur Terre et je le connais, il ne lâchera pas l’affaire.
-Comment ça, peut-il découvrir quelque chose ?
-Il ne se laisse jamais duper. Il faudra utiliser la ruse, ajouta la femme.
-Mais pourquoi ne pas lui dire que nous ne sommes pas en possession de ce Coltat.
-Pourquoi nous croirait-il ?



-Qu’attendez vous de moi.
-Vous avez accès aux cartes.
-Oui, répondit Lifty. Mais vous voulez vous cacher ? C’est ça ?
-C’est soit ceci ou soit nous courrons tous à une mort certaines.
-Mais pourquoi voudrait-on vous tuer ? Vous êtes l’image de l’alliance.
-Sachez que l’alliance sous laquelle vous l’entendait est en train de vivre ses dernières secondes.
-Comment ça ?
-D’autres personnes contrôlent cette alliance.
-Mais comment c’est impossible.
-Ils ont une arme beaucoup plus puissante et plus fiables que nous.
-Qu’est ce que vous racontez, ce n’est pas possible, ça se serait su si le Sous Monde ou même les sauvages avaient une arme aussi destructrice.
-Je ne vous parle pas d’eux, monsieur. Mais une autre personne pourra vous le dire plus en détail. Suivez-moi.

Tous deux entrèrent dans l’ancienne prison. Le soldat le dirigeait vers l’ancienne salle de réunion de la prison. Une fois dans la pièce, Lifty reconnût certains administrateurs de l’armée.
-Qu’est ce que tout ceci ?
-Je suis ravi de vous revoir. Un administrateur se leva et se dirigea vers Lifty pour le saluer.
-Je vous-en pris, épargnez moi vos formules de politesse. Je sais ce que vous avez fait.
-Je suis désolé pour ce qu’il s’est passé ici, sincèrement, mais nous étions obligés.
-Les ordres, répondit Lifty.
-Savez-vous ce qu’il se passe ?
-On m’a légèrement informé.
-L’alliance est détruite. Tout le monde se sauve.
-Les rats quittent le navire avant qu’il coule, c’est bien connu. C’est pour cela que vous êtes ici en ce moment.
L’administrateur esquissa un sourire.
-Nous ne sommes pas comme ses gens. Savez pourquoi nous sommes ici ?
-Vous vous caché de cette alliance morte.
-Votre arrogance est le premier signe mon cher monsieur. Sachez que cette armée a un défaut que certaines personnes comptent s’en accaparer.
-Oui je sais. Quelques rumeurs courent sur la fiabilité de celle-ci.
-Oui, mais un plus grand danger nous menace, tous.
-Quoi donc ?
-Le St Graal !
-Vous vous foutez de moi. Lifty regarda les administrateurs. Ils étaient tous crispés. Mais pourquoi avez-vous peur du St Graal ?
-Ouvrez les yeux, à votre avis, qu’est ce qu’il cloche sur les soldats.
-Je ne sais pas. Ils sont censés être parfait.
-Oui, un peu trop, hélas.
-Comment ça ?
-Certains ont subis une mutation génétique incontrôlée et imprévisible.
-Un virus ?
-C’est ce que nous avons tous pensé. Mais il s’avérait que ce virus était particulier.
-En quoi ?
-Par accident, le virus à contaminé une souche contaminée.
-Et la souche est devenue seine.
-Quelle fin, n’est ce pas. Alors même que ses choses étaient conçues pour détruire des vies, ils allaient en sauver.
-Mais si ce que vous dites est exact, pourquoi nous n’agissons pas pour guérir tout le monde ?
-Et que se passera-t-il après ?
-Pardon ? Après ?
-Réfléchissez, vous êtes doué dans cette catégorie.
-La vie.
-Quelle vie ? Cette vie barbare où les mammifères se reproduisent pour donner naissance, comme ses sauvages ? Une vie faite d’imperfection où l’homme retrouvera ses instincts primitifs et combattra pour un bout de terre. Un monde où les maladies reprennent le dessus sur l’homme, où ses organismes sans la moindre intelligence nous dicteraient leur loi. Voulez vous retourner dans ce monde ?
-Il y a déjà ses maladies.
-Faux, nous les contrôlons.
Lifty sentit son sang se glacer. Depuis des générations, ils cherchèrent un vaccin pour une maladie fictive. Un soit disant virus qui empêcherait toute vie dite « normal ».
-Tout ceci pour ce mode de vie.
-Il était nécessaire. Au début personne ne voulait ce programme, mais grâce à ce virus, c’était la seule solution pour que l’évolution humaine puisse continuer. Grace à ceci, nous avons réussi à construire une civilisation robuste, intelligente… Même Dieu ne pouvait nous l’offrir.
-Et cette civilisation est en train de s’effondrer.
-Elle ne s’effondra pas. Regardez autour vous.
-Votre résistance à croire à vos rêves me donne envie de pleurer.
-Ce ne sont pas les miens, mais ceux de nos anciens. Ils voulaient ce qu’il y a de mieux pour nous. Auriez-vous été la même personne sans nos centres ? Sans cette supercherie, que seriez-vous en ce moment ?
-Une personne normal.
-Une personne marginale, avec des défauts. De plus, dans l’autre société, peut être que vous ne sauriez même pas lire ou écrire. Vous auriez pu être torturé par une dictature. Certes, vous assimilé ce régime à une dictature. Mais envisagez-vous de vivre dans le hasard de la vie ? Sans contrôle sur vos générations ?
-On appelle ça la vie.
-Je ne peux rien faire pour vous. Alors même que vous êtes la création de l’homme, vous vous attaché à cette vie de fortune. Soldat, enfermez-le dans sa cellule. Vous ne serez pas dépaysé.
Le soldat prit Lifty et l’emmena dans sa cellule.
-Vous me libérez d’une cellule pour m’y remettre. Ah oui, j’ai oublié ceux sont les ordres.
Le soldat ouvra la grille, plaça Lifty dans la cellule et referma cette dernière. Des lasers venaient renforcer la simple porte.
-Que croyez vous qu’ils vont faire de vous ?
Le soldat s’interrompit.
-Ils vont vous utiliser  pour reprendre le contrôle et une fois ceci fait, ils vous détruiront car vous représentez une menace pour cette civilisation. Vous étiez là dans la pièce tout comme moi. Vous savez ce qu’ils ont fait. Et en aucun cas  ils permettront à qui que ce soit de compromettre cette existence.
-Ils ne peuvent pas faire ça, ils nous trouveront un vaccin.
-Oui, ils le feront, mais une fois  ce risque écarté. Je n’ai pas dit qu’ils vont mettre fin à cette armée. Une fois le problème écarté, ils vont en reconstruire une, sans ce défaut.
-Vous étiez le seul à pouvoir trouver le vaccin. Pourquoi vous ne voulez pas nous aider ?
-Mais ouvrez les yeux, pourquoi vous vaccineraient-ils ? Un remède est très difficile à obtenir. Nous pouvons plus facilement trouver un moyen de prévenir la maladie et de vous corrigez à la création, mais non à la phase finale de celle-ci.
-Vous mentez.
-Je suis un scientifique, je sais de quoi je parle. Et je n’ai rien à gagner dans cette histoire.
-La vie.
-La vie ? Vous savez qui je suis ?
-Un Coltat.
-Un condamné, dès la première minute de ma création, lorsque l’homme s’est prit un malin plaisir à celle-ci. Ce n’est pas à nous de réaliser cette tâche.
-A qui d’autre ?
-A la vie.
-Mais qu’est cette  vie ? Qui fait la vie ? Qui fait que le soleil se lève ? Qui fait couler notre sang dans nos veines ? Croyez-vous comme ses sauvages ?
-Non bien sur que non, je suis un homme de science.
-Qui a créé ces choses qui nous détruisent en quelques heures ?
-Je ne sais pas.
-Les centres sont là pour maîtriser ce que nous sommes, ce qui nous fait vivre. Certes, ce n’est peut être pas parfait, mais la vie n’est pas parfaite, elle n’est pas égale, ces centres oui.
-Mais l’homme, non. Et ceux sont les hommes qui les dirigent. Ce vaccin pourrait être un virage important dans notre société. Imaginez un monde où vous pourrez mettre au monde une vie par amour.
-Les sentiments nous entraînent vers la faiblesse. Seriez-vous scientifique à cette heure, si le centre ne vous aviez pas conçu ?
Lifty se prit la tête entre les mains. Il était perdu, désorienté.


Orlus prit une navette en direction d’Europa. Le capitaine resta perplexe devant les écrans de contrôle qui montraient la navette s’éloignait.
-Je nous mets en orbite Monsieur.
-Oui, Estopia, il ne faut pas être trop loin de l’émetteur.


-Mon excellence, croyez vous que nous pourrions rester cacher ici longtemps ?
-Non je le craints. Les scientifiques vont s’apercevoir de ce qui se passe.
-Et le conseil ?
-Le conseil doit être mort à présent. Cette aide aurait pu nous être profitable.
-Il n’y a-t-il pas un moyen de le faire changer d’avis ?
-Ces scientifiques n’en font qu’à leur tête.
-Mon excellence, il faut fuir, fit un administrateur.
-Pourquoi ?
-Plusieurs vaisseaux se dirigent vers nous en ce moment.
-Comment l’auraient-ils su ?
-Ce n’est pas des vaisseaux de l’alliance mon excellence.
-Le Coltat devait avoir un émetteur. Nous ne pouvons pas faire face à une puissance de feu alors que nous sommes au sol. Prévenez l’alliance.
-Mais monsieur ?
-Faite ce que je vous dis.
-Oui mon excellence.

Orlus était sur la rive gauche de l’Escaut. Il faisait nuit. La rive était déserte. Il n’y avait personne. La rive gauche était fort industrialisée. Les machines remplacèrent les hommes. Ceci expliquait le peu de vie dans cet endroit. Orlus, vit une jeune femme s’approchait dans sa direction. Les deux se rejoignirent et s’enlacèrent.
-Tu m’as manqué, fit la femme.
-Toi aussi, répondit-il.
-Ils m’ont envoyé ici pour trouver un contact pour savoir où était prisonnier le Coltat.
-Nous ne l’avons pas. Ca ne s’est pas passé comme prévu. Les sauvages devaient nous le livrer contre des prisonniers. Mais pour une raison que nous ne savons pas, le Coltat a réussi à s’échapper.
-Ou peut être qu’on l’a aidé.
-Mais qui, peu de personnes savaient ce qu’ils se préparaient.
-Je ne sais pas.
-Mais ce n’est qu’une question de temps.
-De temps ?
-Oui, les sauvages vont le retrouver.
-Commet ?
-Il a un émetteur.
-Pardon ?
-Lors de sa détention, ils lui ont injecté un nano-détecteur dans son cerveau.
-Ceci explique ce qu’il s’est passé.
-Qu’est ce qu’il s’est passé ?
-Rien, oublie. Retourne à leur coté. Je te recontacterais.
-Oui mais toi, que vas-tu faire ?
-Ne t-inquiète pas pour moi. Soit prudente.
Ils s’enlacèrent de nouveau, puis la jeune femme repartit.



-Qu’allons nous faire, se demanda Fouif.
-Je ne sais pas, répondit le capitaine. Attendons d’abord ce qu’il va nous raconter.
-Monsieur, je capte une transmission crypté.
-Ah bon, l’alliance veut cacher quelques choses. Peux-tu le décrypter ?
-Bien sur Monsieur.



-Mes chers soldats, il est l’heure de se lever et de partir au front. La guerre n’est pas une fin, mais le début d’une nouvelle aire. Une aire où nous serions libres de la fortune. Prenez les armes et battez vous au nom de l’alliance.
Les soldats se préparèrent à l’assaut ultime.

-Que faites-vous là? Vous n’êtes pas en train d’écouter son discours ?
-Non.
-Non ?
-Que se passera-t-il lorsque tout ceci sera connu ?
-Je ne sais pas. Peut être rien. L’homme n’aime pas les changements brutaux. Mais si le Sous Monde ou les sauvages s’emparent de cette nouvelle, je craints qu’en plus d’une guerre ouverte sur deux fronts, nous devrions subir une guerre civile.
-Les sauvages approchent.
-Pardon ? Comment ça ?
-Ils arrivent.
-Mais comment savent-ils que vous êtes ici.
-Je ne sais pas.
-C’est à croire qu’ils me suivent, deux fois en moins d’un mois.
-Un mouchard ?
-Non, enfin je ne pense pas, je le saurais.
-Vraiment ? Vous avez été incarcéré.
-Oui, ici même. Mais Exorta n’a rien à voir avec les sauvages.
-Il y en avait ici. Certains étaient prisonniers ici avant que nous débarquions.
-Et ?
-Ils sont morts.
Lifty resta bouche bé devant son interlocuteur.
-Vous croyez que c’est possible.
-C’est vous le scientifique.
-C’est possible. Oh seigneur.
-Il faut fuir. Où va-t-on ?
-Comment ça, où va-t-on. Bien sur, excusez-moi, il faut retourner sur le ST Raider.
-Ok. Allons dans la navette, où on pourra le localiser.
Les deux individus se dirigèrent vers la navette avec laquelle ils étaient venus.  Le chemin était libre d’accès, tous les soldats étaient dans la salle de briefing. Ils montèrent dans la navette puis décolèrent.
-C’est trop simple, remarqua Lifty. Comment avons-nous réussi à nous échapper.
-Vous êtes avec l’élite.
Lifty sourit.
-Mais au lieu de vous inquiétez sur ce qui a derrière nous, inquiétez vous sur ce qui se trouve en face.
-C'est-à-dire ?
Lifty aperçût une flotte d’une dizaine de vaisseaux sauvages. Les vaisseaux se mirent en direction de la navette. Ils se rassemblèrent pour empêcher nos deux compagnons de s’enfuir.
-Pensez pouvoir passer à travers, demanda Lifty.
-Non et vous ?


-Monsieur, nous recevons un message crypté de la planète Exorta.
-Qui a-t-il ? fit le Conseiller.
-Ils nous réclament de l’aide. Il semblerait qu’ils sont en train de subir une attaque de sauvage.
-Ne faites rien.
-Pardon ?
-N’agissez  pas. Ne répondez pas à cet appel.
-Mais monsieur, les soldats ne vont pas pouvoir lutter contre une attaque aérienne.
-Les administrateurs ont voulu s’enfuir et se cacher, en pensant que cette alliance était morte.
-Qui a-t-il Monsieur le Conseiller, fit un homme qui entra dans la salle de commandement.
-Monsieur le Chancelier, il semblerait que les administrateurs se retrouvent dans une mauvaise posture. Ils sont actuellement entrain de subir une attaque de sauvage.
-Et, ont-ils une chance de survivre ?
-Excusez-moi, monsieur, mais même si nous avons l’armée la plus puissante, contre des croiseurs, elle n’est que minuscule.
-Avons-nous le virus ? Demanda le Chancelier
-Oui monsieur.
-Dites à notre flotte de détruire ses sauvages.
-Que ferons-nous des administrateurs ?
-Ils seront hélas morts avant que nous arrivions. Donnez l’ordre.
-Oui monsieur.


Orlus se dirigea vers sa navette. Il voulut ouvrir la porte d’embarcation, mais il entendit un homme l’appelait. Il se retourna et vit une dizaine de policier qui l’entourait.
-A terre.
-Qu’ai-je fais ?
-J’ai dit à terre.
Orlus s’exécuta. Une fois à terre, les policiers se jetèrent dessus. Une navette de police atterrit. Les policiers emmenèrent Orlus à l’intérieur. Puis la navette décolla.

15 avril 2006

Episode 8 : Le soulèvement du Sous Monde

Episode 8 : Le soulèvement du Sous Monde.

 



    Le Bombardier St Raider était en rotation autour de la planète Vulcain SISPO-12. Une grande réunion avait lieu réunissant les principaux monarques de l’alliance. Il y avait le chef de la diplomatie Vulcains, Andoriens, Tellarites, Terriens et autres petits peuples. Tous étaient venus après l’attaque subite par les Vulcains. Officiellement le rapport annonçait une catastrophe spatiale. Un astre mort était entré en collision avec la colonie Vulcaine.  La même version était relayée par les médias à travers l’univers.
L’équipage du ST Raider  était interrogé par ce conseil. C’était les seuls témoins. Tous racontèrent les aventures de ces dernières heures. Chaque interrogatoire durait 1 heure et tous passaient seul devant le conseil.

-Capitaine Lucky, capitaine du ST Raider, sous le commandement du projet Galaxy.
-Votre vrai nom est bien Alain Minorfck ? Demanda un vieil homme.
-Oui monsieur.
-Que faisiez vous dans ce système ?
-Nous sommes dans le projet Galaxy. Nous explorons l’univers pour recenser les peuples, les planètes, les systèmes et les galaxies monsieur.
-Comment êtes vous rentrés en contact avec ce peuple que vous nommez Ontarhia.
-Notre intelligence artificielle a détecté cette planète alors même qu’elle ne se situait pas sur le réseau de carte vulcaine.
-Mais cette zone était sous la couverture du régiment vulcain qui eux aussi sont sous le commandement vulcain ?
-Non monsieur.
-Pardon ?
-Le site vulcain n’est qu’une arrière base vulcaine qui a pour but officieusement de détecter toutes attaques des sauvages dans cette galaxie.
Un brouhaha se fit entendre. Un vulcain s’approcha du conseillé vulcain et lui chuchota à l’oreille.
-En effet, dit le conseillé vulcain. Cette base était censée prévenir toutes attaques des sauvages. Plusieurs explorateurs vulcains étaient entrés en confrontation avec les sauvages sur plusieurs planètes de cette galaxie.
Le brouhaha s’intensifiait.
-Silence, fit un conseillé. Reprenons s’il vous plait. Dans le rapport vous signalé la disparition de deux explorateurs dont le Coltat ?
-Oui monsieur, mais ce n’est pas encore un d’eux.
-Pourquoi une telle décision ?
-Il est notre scientifique le plus apte à découvrir des nouvelles richesses.
-Mais cette planète n’était pas répertoriée dans un système connu et vous envoyez quand même vos hommes.
-Je savais ceci, mais je pensais que c’était une planète oublié.
Le brouhaha reprit de nouveau.
-Les cartes vulcaines sont mise à jour chaque seconde, fit le conseillé vulcain.
-Il y a eu plusieurs planètes non répertoriées sur certaines cartes, reprit le capitaine. Je pensais que c’était un simple oubli.
-Vous signalez par la suite que vous êtes entré en liaison avec la colonie ?
-Oui monsieur.
-Mais vous aviez choisi de ne pas révéler l’existence de cette planète, sachant qu’elle pouvait modifier son champ magnétique ainsi que sa rotation. De plus, vous aviez connaissance de la disparition de vos explorateurs.
-Oui monsieur. Mais je désirais en savoir plus sur cette planète, ce vaisseau.
-Pourquoi ne pas avoir alerté la colonie de votre découverte sachant qu’un vaisseau de sauvage ainsi qu’une flotte entière se dirigeait vers vous ?
-Je ne pensais pas que ceci pouvait se produire. De plus, nous entrions en contact avec une nouvelle race et …
-Vous dites que vous ne pensiez pas que ça soit assez important pour signaler la présence de cet astre ?
-Oui monsieur.
-Mais dans votre rapport vous signalez que cet astre ne bougeait plus que votre équipage pensait également que c’était un vaisseau. Un vaisseau qui tout de même comparable à une planète tellurique de taille moyenne.
-Oui monsieur.
-Et pour vous cette découverte n’est pas assez importante pour en faire part à la colonie qui se trouve à quelques systèmes.
-Nous savions que nos explorateurs étaient disparus mais rien ne pouvait laisser penser que la population locale était responsable de leur disparition.
-Ce qui était le cas.
-Oui monsieur, répondit le capitaine d’un air amère.
-Un Coltat était signalé disparut, sur une planète qui était un vaisseau. Vous savez très bien la menace qu’il représente. Le Coltat ne vous a pas été confié pour découvrir des civilisations Capitaine. Vous savez comme ce conseil que ce Coltat est responsable d’une révolte des prisonniers d’Exorta. Il fallait impérativement que nous l’écartions de cette colonie. Ce qui nous avait permit d’écraser cette rébellion qui alimentait le pouvoir de nos ennemis.
-Oui monsieur. J’aurais du signaler sa disparition comme l’exige le protocole B-32.
-Mais vous ne l’aviez pas fait. Comme cette découverte. Vous aviez préféré nous cacher l’existence. Mais à quel profit ?
-Aucun monsieur.
Le brouhaha reprit. Tout le monde commentait cet entretien.
-Silence, reprit le conseillé. Silence. Je mets en suspend cet interrogatoire qui reprendra  dans un quart d’heure terrien.

Le capitaine sortit du conseil. Soudain il entendit qu’on l’appelait.
-Mon capitaine, cria Fouif.
-Fouif, alors comment ça c’est passé ton entrevue ?
-Ils m’ont harcelé ses vieux croutons.
-Parfois je me demande comment tu es devenue diplomate.
Fouif sourit.
-C’est parce que j’étais la meilleure.
-Où est Lifty, demanda le capitaine.
-Je ne sais pas, j’attendais toute seule dans le couloir. Sinon vous, comment ça c’est déroulé ?
-Mal, très mal.
-Partout dans les médias, il passe en boucle la catastrophe spatiale.
-Je sais, je suis au courant.
-Mais comment les gens vont-ils croire en cette supercherie.
-Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais je crois que notre découverte va produire un très grand changement.
-Je le pense aussi.
-Je dois te laisser, le conseil reprend.
-Je retourne au vaisseau monsieur.
-Okay.
-Bonne chance mon capitaine.
-Merci.
Le capitaine reprit la direction du conseil, lorsque un des conseillés l’interpella.
-Comment allez-vous, fit la conseillère ?
-Je vais bien, merci.
-Mon comportement a peut être l’air bizarre, mais il fallait que je vous parle avant la reprise.
-De quoi voulez-vous me parler ? J’ai dit ce que je devais dire au conseil.
-Est-ce que Orlus est ici aussi ?
-Pardon ?
-Est-ce qu’il est là ?
-Non pourquoi cette question ?
-Pour rien, laissé tomber.
La conseillère partit se remettre à sa place. Les personnes entrèrent dans l’hémicycle puis les portent se refermèrent. Fouif resta seule dans le couloir. Elle se dirigea vers la sortie du bâtiment. Le bâtiment était à l’intérieur même d’un ancien volcan. Ceci afin de cacher les réunions du conseil qui étaient très importante. Fouif prit l’escalator géant qui lui permettrait de quitter le bâtiment. Sur sa gauche, elle vit un téléviseur sans signal. Elle comprit qu’il allait y avoir une interruption à cause du Sous Monde qui piratait les ondes. Elle fixa le téléviseur et attendit le fameux message. Au bout de quelques secondes un message apparut. Elle vit la colonie vulcaine, après l’attaque. La vidéo raconta la version officielle de l’alliance, c'est-à-dire un accident. Puis le mot « mensonges » s’afficha en gros. Puis la voix off raconta la vraie histoire, un vaisseau de la taille d’une planète a totalement rasé la colonie. Le nom d’Ontarhia était même cité. Fouif resta paralysée à la vue de cette vidéo. Comment est ce possible, se demanda-elle. Ils savaient pratiquement tout. Fouif descendit les marches puis se précipita vers la sortie. Une fois, en dehors du volcan, elle prit la petite navette du vaisseau.

Le capitaine était là, attendant qu’on lui pose des questions. Tous les conseillés se parlaient. Le capitaine fixa la jeune femme qui était venu l’accoster. Il se demanda comment Orlus avait pu connaître une telle personne. Les représentants des peuples étaient de nobles monarques. Fréquenter des personnes de leurs rangs voulait signifier soit qu’on était monarques ou soit … il ne trouva pas d’autre choix. Comment Orlus avait pu rencontrer cette personne et pourquoi cette personne voulait aujourd’hui le revoir ? Le capitaine était plongé dans plusieurs questions auxquelles il ne trouva aucune  réponse. Soudain une personne entra catastrophé dans l’hémicycle. Le capitaine le regarda d’un air inquiet. Car peu de personne pouvait entrer après la fermeture des portes de la salle du conseil. La personne se dirigea vers le conseillé suprême. Le conseillé suprême était la personne responsable du conseil. C’est à lui que revenait l’interrogatoire. Le conseillé suprême était désigné à chaque réunion du conseil. La personne atteignit le conseillé suprême et lui délivra son message. Le conseillé supprima toutes les expressions de son visage. Le conseillé fixa le capitaine qui le fixa en retour. Il savait qu’il s’était passé une chose de haute importance. Le conseillé suprême se leva. Tout le monde le regardait.
-Mesdames, Messieurs. Il s’est passé un évènement de plus haute importance.
Le capitaine redouta la suite de la phrase. Il savait que ça ne signifiait rien de bon.
-Le Sous Monde vient de diffuser dans son message piraté, la vérité sur ce qu’il venait de se produire.
Le capitaine savait que ça ne présageait rien de bon. Mais comment le Sous Monde avait-il eu connaissance des informations ultraconfidentielles.
-Pour l’instant, reprit le conseillé, nous nous efforçons à communiquer aux médias la version officielle en contredisant le Sous Monde.
-Mais nous ne pourrons pas nier longtemps, fit un conseillé.
-Le Sous Monde devait être anéantie depuis plusieurs années et il est toujours là, fit un autre.
-En plus des sauvages et maintenant cette mystérieuse civilisation, comment allez nous remédier à tous ses problèmes.
-Mes chers amis, fit le conseillé suprême, ne tombons  pas dans la panique.
-Comment le savent-ils, demanda un conseillé. Ceci était de la plus haute importance.
Le conseillé suprême regarda le capitaine.
-Avez-vous prévenu les médias ou une autre personne ?
-Personne monsieur.
-Et votre officier, comment s’appelle t-il déjà. Le conseillé regarda le rapport. Orlus, êtes vous sur qu’il n’a parlé à personne ? Nous savons qu’il était dans le Sous Monde.
-Nous n’avons parlé à personne monsieur. Ni moi, ni Orlus ou autres personnes de mon équipage.
-Ce que vous pensiez, n’a aucune valeur capitaine. Nous venons de nous en apercevoir.
Tous les conseillés partirent dans un brouhaha. Le conseillé suprême ordonna le silence mais rien n’y faisait, le bruit persistait.


La réunion avait lieu dans un endroit secret sur Terre. Il était trois personnes, un homme, une femme et un vulcain. Tous portèrent le symbole du Sous Monde. Ils s’étaient réunis dans les anciens égouts de la capitale métropole Europa.
-Ils ont peur. Tout le monde aurait peur à leur place, annonça l’homme.
-Ceci est normal, l’opinion commence à trembler. Bientôt tous s’apercevront de la réalité durant ces dernières années. Le gouvernement va céder devant l’opinion, dit le vulcain
-Tout commence à prendre forme, répondit l’homme.
-Comment pouvez-vous en être certains ? demanda la femme.
-La machine s’est mise en marche. De plus, nous sommes maintenant présents au cœur même du conseil, répondit l’homme.
-Où en est-on avec le dernier Coltat ? demanda la femme.
-Il est en notre possession, répondit le vulcain.
-Et votre informateur, pouvons nous avoir confiance avec lui ? demanda l’homme.
-Il est sur la plus haute marche du gouvernement, répondit la femme.
-Nous allons pourvoir apprécier leur chute, fit l’homme.
-Les cyborgs sont bientôt prêt. Nous allons bientôt passer à l’action.
-Je pensais qu’il n’allait pas y avoir de sang, demanda le vulcain.
-Ce n’est pas celui du peuple qui coulera, répondit la femme.

Le conseillé avait mit fin au conseil. Tout le monde se précipitait vers la sortie pour retourner au plus vite sur sa planète. Il fallait que chacun règle ce problème sur sa planète. Le capitaine sortit et se fit rattrapé par la mystérieuse conseillère.
-Je vais finir par croire que vous voulez un rendez vous, fit le capitaine.
La femme rougit puis répondit :
-Désolé, mais votre charme ne m’atteint pas.
-Tampis, fit le capitaine.
-Je voulais vous dire que votre Coltat était aux mains du conseil.
Le capitaine s’arrêta de marcher.
-Continuons, fit-elle. Il est gardait par l’armée.
-Par l’armée, demanda-t-il ? Pourquoi ?
-Il est entré en contact avec les extraterrestres.
-Mais il n’est pas le seul.
-Mais il est malade.
-Non, il ne l’est pas.
-C’est plus facile pour le conseil d’emprisonner un Coltat qu’une diplomate en relation intergalactique.
-Que vont-ils lui faire.
-Des examens et une dissection.
-Pourquoi me dite vous tous ça.  Quel est votre intérêt à ce que je le libère de là.
-Aucun et de toute façon, vous ne pouvez rien vous non plus.
-On me l’a souvent dit. Mais ce n’est pas ça qui m’a arrêté.
-Votre ami est en bonne compagnie, mais ne vous en approchez pas capitaine, et ceci pour votre vie.
-Comment ça, il va se faite couper en petits morceaux et je ne devrais pas m’inquiéter ?
-A l’heure où je vous parle ; il est en train de s’évader. Croyez moi qu’en je vous dis ça.
-Je dois aller le chercher.
-Il est trop tard, les sauvages s’en sont chargés.
Le capitaine se figea. Alors ils l’ont enfin eu, dit-il.
-En ce moment même, le Sous Monde va renverser ce gouvernement.
-Qui êtes-vous ?
-Disons que je vous observe depuis longtemps capitaine. Je dois y aller, j’ai été enchantée de faire votre connaissance.
-Moi aussi, fit le capitaine.




Lifty était enfermé dans une pièce. Il n’arrêtait pas de tourner en rond.
-Pourquoi m’a-t-on enfermé, se demanda t-il. Gardes! Gardes! Je le savais que c’était louche que nous nous faisions interroger. Je me suis échappé d’une planète, je serais m’échappé d’une cellule, sans douche, sans toilettes, sans même un petit robinet ! Misérables, hurla-t-il. Qu’ai-je donc fait au conseil? Je n’ai rien fait! Certes je n’ai pas répondu à leurs questions mais c’était pour leur sécurité! Allo! Est-ce que quelqu’un m’entend? Continuez de faire les sourds! Vous devez défendre le peuple, mais vous vous méprenez! Vous êtes soumis au conseil!
Soudain, un garde entra dans la cellule. Lifty fit un bond en arrière. Le soldat était vêtu d’une armure blindé. L’armure pesait plus de 20 kilogrammes. Le soldat mesurait deux mètres. Lifty était impressionné. Les soldats étaient conçus au centre Ares. Le nom du centre était le nom d’un ancien Dieu grec de la guerre.
-Savez vous que j’ai travaillé sur votre programme, fit Lifty. Vous savez, le système de vieillissement accéléré.
Ce programme était très polémique. En effet, la plupart des nations unis étaient contre ce projet. Ils dénonçaient le coté robotique de ce projet. Les candidats recevaient un entraînement très dur. A l’âge adultes, les soldats avec 400% de matières musculaires en plus que les simples hommes. Mais à cause des rebellions, le projet vu le jour.
Le soldat s’approcha de Lifty qui était terrifié. Chaque jour il regrettait d’être qu’un scientifique. Il aurait aimé être l’un d’eux. Même s’il était un trouillard, peut être qu’avec tous ses muscles, ils auraient pu affronter sa peur.
-Vous êtes bien le Coltat ? demanda le soldat.
-Euh, non pas tout à fait. Je ne suis pas malade ! J’ai encore toute ma raison.
-Vous êtes bien la personne qui s’est échappé d’Exorta ?
-Euh oui, répondit avec hésitation  Lifty.
A cette réponse, le soldat lui tendit la main. Lifty serra la sienne comme un geste de salut normal.
-Restez derrière moi.
Lifty fronça les sourcils d’un air méfiant. Le soldat sortit de la pièce, armes en mains.
-Suivez moi, répéta t-il.
-Et si je ne veux pas ?
-Ils vont vous interner dans une clinique pour vous faire des analyses parce que vous êtes entré en contact avec une autre civilisation.
-D’accord je viens, on va où ?
-Courrez, répondit-il.
Les deux traversèrent le bâtiment où était prisonnier Lifty. Ils rencontrèrent une patrouille. Le soldat plaqua Lifty contre le mur puis tira sur les soldats. Les soldats n’étaient que de simples humains. En moins d’une seconde, il était déjà mort. Puis ils se dirigèrent vers un Raiderbride. Le Raiderbride était un buggy avec une mitraillette armé à l’arrière.
-Prends la mitraillette, fit le soldat.
-Je présume que vous prenez le volant.
Il démarra le véhicule et roula à vive allure. Lifty entendit une alarme au loin. Ils étaient repérés. Lifty priait pour ne pas avoir à utiliser l’arme. Non pas qu’il avait peur, ou qu’il ne voulait pas tuer. Enfin, il était prêt à tuer pour se défendre. Mais il ne savait pas du tout utiliser cette arme. La mitraillette était une arme de pointe. Elle pouvait cracher deux cents projectiles de plasma en 30 secondes. C’était la meilleure du marché. Puis Lifty vit un petit vaisseau. Le Raiderbride entra dans le vaisseau. Le soldat descendit, appuya sur un bouton pour fermer la porte et se dirigea vers l’avant de l’appareil. Lifty descendit à son tour et remercia tous les dieux de ne pas avoir eu à utiliser l’arme. Puis il se dirigea à son tour vers l’avant. Il s’assit à coté du pilote et celui-ci lui ordonna de ne rien toucher. L’appareil décolla puis se dirigea vers l’espace. Une fois sortit de l’atmosphère, Lifty demanda :
-Où allons-nous ?
Le soldat lui montra tous les vaisseaux dans l’espace. Tous quittèrent la planète.
-Où vous m’emmenez, insista Lifty.
-Je t’emmène sur Exorta.
-Quoi ? fit Lifty. Pourquoi ?
-Tu es notre seul espoir.
Lifty regarda d’un air inquiet le soldat.



-Capitaine sur le pond, fit une voix.
-Comment va mon capitaine, demanda Orlus.
-Ca peut aller, répondit-il.
-Et votre interrogatoire ?
-Interrompu.
-Comment ça ?
-Vous n’avez pas vu le message de Sous-Monde. Ils ont dévoilé toute l’affaire.
-Comment ont-ils été mis au courant ?
-Je me le demande aussi. Au faite, Fouif est rentré.
-Oui, il y a une demi-heure.
-Et Lifty ?
-Nous pensions qu’il était avec vous.
-Hé bien non. Il m’énerve quand il fait ça ! Je suis sur qu’il le fait expert.
-Regardez les écrans mon capitaine, fit Katelina. Tous les vaisseaux s’en vont.
-Normal, ils ont tous affaire sur leur planète.
-Où allons nous demanda Chico.
-On ne va nulle part, répondit Katelina.
-Pourquoi ?
-Il manque Lifty.
-En faite nous allons sur Terre.
-Et pour Lifty ?
-Ne vous inquiétez pas. C’est un dur à cuire. Enfin, il l’espérait. Le capitaine ne voulait pas annoncer qu’il s’était fait enlevé par les sauvages.



-Nous venons de perdre le Coltat, fit la femme.
-Il était utile mais pas indispensable, fit l’homme.
-Nous allons gagnés, ils ont interrompu leur réunion. Comme quoi, elle tombe bien cette civilisation ? Dit le vulcain.
-Mais faudra bien s’occuper d’eux aussi. Ah quoi bon retourner un gouvernement si on se fait écraser par leur puissance de feu.
-Chaque chose en son temps, répondit l’homme. Sans le Coltat, notre plan risque peut être d’échouer. Attendons comment vont réagir les différents gouvernements. Quelles pirouettes vont bien pouvoir nous créer.

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Star Trek : Ontarhia
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